Décembre 2008
le
salaire de l'ennui
Lundi matin 8/12, sur France Culture Benoist
Apparu député UMP de la Marne à propos
du non cumul des mandats :.
...de la réforme institutionnelle va naître
une responsabilisation des députés . Tant que
nous n'avons pas de pouvoir ce qui est le cas aujourd'hui ,le
cumul des mandats ce n'est pas un problème mais demain(mars
2009)avec ce renforcement du pouvoir, le cumul deviendra un
problème.
Aujourd'hui 'hui, pourquoi on cumule ? je vais vous le dire
: c'est parce que les parlementaires à l' Assemblée
Nationale s' ennuient pour ne pas dire plus. Aujourd'hui
l'exécutif dit; je veux ça et notre seul pouvoir
c'est de dire oui ..
leur
salaire
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20/12 MOBILISATION
POUR AKIM AJIMI, |
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RASSEMBLEMENT
DEVANT LE TRIBUNAL DE GRASSE
MARDI 23 DECEMBRE - 10 HEURES
Vendredi 9 mai 2008
à 16 heures, des agents de la police nationale de Grasses
ont passé à tabac ABDELHAKIM HAJIMI, jeune homme de
22 ans, pour avoir manifesté son mécontentement auprès
des agents d’accueil de sa banque suite à un problème
de virement bancaire. Le directeur avait entrepris de prévenir
la police alors que son client, Abdelhakim Ajimi, rentrait chez
lui. C’est alors que 2 agents de la BAC rejoint par 4 policiers
municipaux l’ont brutalement interpellé dehors à
200 mètres de chez lui. Menotté aux mains et aux chevilles
à peine quelques minutes après son interpellation,
il est ensuite plaqué au sol sur le ventre, un policier agenouillé
sur ses épaules et ses reins, lui comprimant ainsi la cage
thoracique, un second lui tenant les pieds, un troisième
lui faisant une clé d’étranglement pendant 15
à 20 minutes, comme le décrivent prés de 16
témoins.
Et d’après encore ces témoignages, lorsque l’agent
a enfin lâché prise, HAKIM est resté mort sur
le sol. Le rapport d’autopsie confirmera dans son compte-rendu
du 8 octobre 2008 qu’ “il peut être conclu que
la cause réelle du décès est secondaire à
une asphyxie mécanique de type asphyxie lente avec privation
prolongée d’oxygène”.
Le décès d’ABDELHAKIM relève bien d’un
arrêt cardiorespiratoire consécutif à la violente
technique d’immobilisation employée par les policiers
: “L’asphyxie est dû à une compression
thoracique empêchant des mouvements respiratoires efficaces
: sujet allongé à plat ventre et maintenu par une
pression sur le tronc. Et un mécanisme de compression du
cou par le geste de maintien type clé de bras en entravant
la circulation de l’oxygène et du sang dans le cou”.
Déjà interdite en Belgique, Suisse, Allemagne, New-York
et Los Angeles, cette méthode d’immobilisation a déjà
valu à la France d’être condamnée par
la Cour Européenne des Droits de l’Homme, suite au
décès d’un autre homme - Mohammed Saoud - à
Toulon, en 1998. Cette méthode d’immobilisation qui
consiste à pratiquer une clé
d’étranglement doit, à son tour, être
interdite en
France compte tenu des risques et des dérives qu’elle
comporte. Par ailleurs, face à la multiplication des violences
policières, n’est-il pas temps de prendre les mesures
judiciaires qui s’imposent ? Les deux policiers responsables
de la mort d’Hakim ont été convoqués
devant la juge d’instruction la semaine dernière, en
tant que… témoins assistés ! Malgré les
éléments qui incriminent les 2 policiers (une quinzaine
de témoignages + rapports d’autopsie) la juge d’instruction
n’aurait pas suffisamment d’éléments !?
Encore une fois dans ce type d’affaire La Justice semble prendre
le chemin de la complaisance et de la complicité avec la
Police ! Nous n’accepterons pas ce mascarade judiciaire et
demandons la
C’est pourquoi,
ce même jour, nous appelons l’ensemble des citoyen-e-s,
militant-e-s et proches d’Abdelhakim à un rassemblement
devant le tribunal de Grasses ce mardi 23 décembre à
10 heures, afin que la Justice dans cette affaire prenne les responsabilités
qui s’imposent face au devoir de Vérité et Justice
dû à chaque citoyen-e victime de violences et/ou crimes
policiers. Le rassemblement sera suivi d’une conférence
de presse en présence du Comité de Soutien Hakim Ajimi
et des porteparoles de la Campagne Nationale contre les Pratiques
Policières Mortelles “Police
Personne Bouge ?!”.
Et que la “Justice” dans cette affaire prenne enfin
les responsabilités, qui s’imposent, afin de respecter
le droit à la Vérité et le droit à la
Justice de chaque citoyen-ne victime de violences et/ou crimes policiers
!
CAMPAGNE “POLICE, PERSONNE NE BOUGE ?!”http://policepersonnebouge.free.fr/
policepersonnebouge@gmail.com
-
COMITE JUSTICE POUR HAKIM AJIMI, FORUM SOCIAL SOCIAL DES QUARTIERS
POPULAIRES (FSQP), AC LE FEU,
OLIVIER BESANCENOT / NPA, MOUVEMENT DE L’IMMIGRATION ET DES
BANLIEUES (MIB), BOUGE QUI BOUGE, DIVERCITE,
COLLECTIF JUSTICE ET VERITE POUR LAMINE DIENG, DROIT DE CITE, MRAP
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Novembre 2008
28/11 Police
partout ,justice nulle part pour les sans abris |
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En
condamnant le DAL à 12 000 euros d’amende, ce jugement
crée une nouvelle infraction pour réprimer les associations
de lutte de sans logis et les sans abris
Paris le 25 novembre 2008
La juge de proximité du tribunal
de police de Paris n’a certes pas suivi la réquisition
du Procureur qui avait réclamé 100 euros par tente,
car a-t-elle expliqué, l’embarras sur la voie publique
par le dépôt ou l’abandon d’objets (en
principe ordure, gravats, rebuts…), ne peut être imputé
aux objets déposés, mais à l’action de
les laisser et les abandonner. Sur la voie publique (Art R 644-2
du Code Pénal) .
Le DAL a toutefois écopé de la peine maximum, pour
les quatre « infractions », à savoir trois installations
de tentes (un total de 319 tentes), et une installation de sacs
de couchage, couvertures, cartons, bâches plastiques …
soit 750 euros par « infraction » de 4e catégorie,
multiplié par quatre, car DAL est une personne morale, soit
12 000 euros. La confiscation des 319 tentes, saisies depuis plus
d’un an par la police a été également
confirmée.
Le jugement sera rendu dans 6 semaines, après
les fêtes et la Loi Boutin.
Ce jugement a pour objet de satisfaire la rancune d’un gouvernement
qui avait dû signer le 14 décembre dernier l’engagement
de reloger dans un délai d’un an les 374 familles sans
logis de la rue de la Banque majoritairement d’origine migrante.
Il donne ainsi des gages à la partie xénophobe de
sa majorité. A ce jour, 130 familles ont été
relogées, sur 374.
Il s’agit d’un détournement
de cet article du code pénal, créé pour sanctionner
le dépôt et l’abandon de gravats, de rebuts,
ou de poubelles sur le trottoir.
Ce jugement a des conséquences graves, puisque de fait il
crée une nouvelle sanction applicable non seulement au DAL,
mais à n’importe quel sans abri.
Qu’est ce qui empêche désormais
un policier muni d’un carnet à souche de dresser un
tel PV à un sans abri isolé, qu’il soit sous
tente, dans un sac de couchage , ou sous des cartons .
Le délit d’encombrement de la voie publique s’applique
désormais à des êtres humains !
Cet amalgame est insultant pour les familles sans logis qui ont
combattu dans la dignité et sans faillir malgré la
brutalité de la répression et le froid, pour vivre
dans un logement décent.
Ce jugement répressif vise à décourager l’association
qui depuis 18 ans, a installé des centaines de campements,
sans avoir jamais été poursuivi, et a obtenu au fil
des luttes le relogement de dizaines de milliers de familles, pour
beaucoup victimes d’une double discrimination, portant sur
la couleur de leur peau et la faiblesse de leurs revenus.
Ce jugement est un message dissuasif aux autres
associations, ainsi qu’aux exclus du logement qui s’aventureraient
à dénoncer leur misère et à s’unir
pour réclamer leur droit à un logement. Il vient de
fait recréer sous la forme d’une sanction financière
le délit de vagabondage.
La loi Boutin en cours de discussion met en place de nombreuses
dispositions régressives, le budget du logement est en baisse,
le Livret A et l’épargne populaire sont lourdement
ponctionnés afin de secourir les banques et les promoteurs
au lieu des victimes de la spéculation et des loyers chers,
la crise du logement s’aggrave, et les mesures répressives
s’abattent sur les précaires, les exclus et les mouvements
qui les défendent.
L’association est réconfortée
par les nombreux messages de soutien qui affluent et appellent à
renforcer et rendre publique ces gestes de solidarité
L’association interjettera appel jeudi matin au tribunal de
police, rue de Cambrai.
Un appel à la solidarité
pour faire face à cette amende et à d’autres
attaques ultérieures est lancé.
L'AdN soutient le DAl faites de même
http://www.globenet.org/dal/
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Octobre
26/10 sauvons
les archives |
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APPEL
POUR SAUVER LES ARCHIVES
Les archives, traces essentielles de notre
mémoire individuelle et collective, sont la source première
de ceux qui écrivent l'histoire, généalogistes
ou historiens. Ce sont aussi des preuves dont ont besoin les citoyens
car les archives justifient et garantissent des droits (nationalité,
état civil, carrière, succession, propriété
foncière etc...). Les archives contribuent ainsi de manière
éminente à l'exercice de la démocratie. C’est
d’ailleurs une loi de la période révolutionnaire,
la loi du 7 messidor an II, qui a garanti à tout citoyen
le libre accès aux archives.
Pour sensibiliser et informer le grand public des menaces et enjeux
liés à la disparition de la Direction des Archives
de France, disparition programmée par la ministre de la Culture
et de la Communication, Christine Albanel, dans le cadre de l’application
de la révision générale des politiques publique
(R.G.P.P.),
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15/10 FADELA
AMARA A NICE : UNE FARCE AVEC DOUBLE CAUTION |
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" Depuis plusieurs semaines, la crise
financière met à nu le caractère odieux et
irresponsable de ce capitalisme qui nous mène à la
catastrophe après avoir enrichi de manière éhontée
une poignée de privilégiés et de profiteurs
et provoqué l'appauvrissement du plus grand nombre.
Dans notre département et à
Nice, les grandes fortunes s'affichent sans vergogne, alors que
la pauvreté et la précarité s'étendent.
A quelques kilomètres, l'un des paradis fiscaux majeurs prospère
sans gêne et les banques en faillite y banquètent de
façon insolente.
Mais ce ne sont ni les banquiers ni les financiers,
pas plus que les inégalités sociales ou le paradis
fiscal monégasque qui sont la cible de Fadela Amara en tournée
à Nice.
Non, la cible de l'ex-militante et élue
socialiste du Puy-de-Dôme, animatrice du mouvement "Ni
Putes Ni Soumise" et ministre des banlieues, c'est l'économie
parallèle "des quartiers"!
Non contente de vanter le vide de son ridicule et pathétique
"plan banlieues", Fadela Amara va jusqu'au bout de sa
logique de caution d'un gouvernement spécialiste des propos
venimeux sur les étrangers, de la traque des sans-papiers
et de leurs enfants et stigmatisant l'immigration.
Aux Moulins, elle a poussé la farce jusqu'au plus loin en
osant même faire la leçon aux familles présentes
sur l'éducation de leurs enfants et le manque de respect
des jeunes.
Oui, l'économie parallèle doit être combattue.
Oui, le respect est indispensable.
Mais il y en a assez de cette hypocrisie des gouvernant-e-s responsables
de choix économiques et sociaux qui sèment la misère,
alimentent ainsi l'économie parallèle et le racisme
dans les quartiers populaires !
Il y en a assez de ces élu-e-s comme le maire de Nice, qui
se montrent auprès d’une ministre et envisagent de
renoncer malgré les engagements pris, à construire
la ligne n°1 du tram pour desservir justement le quartier populaire
de l'Ariane et au delà La Trinité !
Et que dire de la double caution apportée
à cette farce par les chefs socialistes de Nice présents
aux côtés du maire de Nice et de leur ex-camarade aujourd'hui
ministre du gouvernement Sarkozy-Fillon... ou des chefs de file
de "Nice-Autrement" réunis autour de Zineb Doulfikar
qui recevait le même jour la légion d'honneur des mains
de Fadela Amara !"
pour le comité de Nice des Alternatifs
Catherine Sackur, porte-parole
Bruno Della Sudda, ancien conseiller municipal
Nice, le 13 octobre 2008
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Septembre
28/09 Pas
de taser x26 a Nice |
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La
police municipale de Nice va être une des premières
à être équipée du Taser X-26 en France.
Il s'agit d'une arme envoyant une décharge de 50000 volts.
Je viens de lancer une pétition contre cette initiative qui
doit être débattue au conseil municipal le 10 octobre
prochain.
Plusieurs points rendent cette décision contestable :
Le Taser X-26 est considérée par l'ONU comme une arme
de torture.
- Il a déjà engendré la mort de 153 personnes
à travers le monde.
- Et surtout, l'utilisation par la police municipale est complètement
disproportionnée au vu des missions qui lui sont imparties.
J'ai besoin de vous pour faire reculer la municipalité.
Pour plus d'informations, pour m'aider à diffuser cette pétition,
et pour la signer tout simplement, vous pouvez consulter le site
en ligne que je viens de créer :
pour signer directement : Un
article du Nouvel obs
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25/09 Rétention
administrative / Une atteinte majeure aux droits des étrangers
et au rôle des associations |
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Le
soutien s'organise autour de la CIMADE dont la mision de soutien
et d'accompagnement efficace dans les centres de rétention
auprès des étrangers est menacée .
La Cimade a pris connaissance avec stupéfaction
du nouveau décret et du nouvel appel d’offres relatif
à la défense des droits des étrangers dans
les centres de rétention administrative.
Le ministère de l’Immigration semble engager un processus
de démantèlement de toute possibilité sérieuse
d’accompagnement et de défense des droits des étrangers
en rétention
en ouvrant la mission à toute «
personne morale »,
en émiettant par la concurrence cette mission en huit lots
distincts,
en bloquant la possibilité pour les associations d’y
répondre en concertation dans le cadre d’un groupement,
en supprimant ainsi toute vision et cohérence d’ensemble.
Innovation particulièrement choquante, les textes veulent
contraindre les associations à un devoir de neutralité
et de confidentialité, interdisant de fait la fonction –
fondamentale - de témoignage sur une question aussi sensible
en matière de respect des droits humains.
Les textes diffusés par le ministère de l’Immigration
apparaissent ainsi comme une remise en cause majeure de l’effectivité
des droits des étrangers et comme la volonté de supprimer
tout regard et expression de la société civile sur
la réalité des centres de rétention.
Au-delà des inquiétudes que la Cimade avait pu exprimer,
les textes contredisent ainsi de nombreux engagements que Brice
Hortefeux lui avait donnés au début de l’été.
En lien avec le Secours catholique avec lequel un partenariat était
projeté et annoncé, la Cimade demande à rencontrer
le ministre dans les meilleurs délais afin d’obtenir
les éclaircissements indispensables.
« Cela fait un certain temps que le ministre
manifeste son insatisfaction, et se plaint d’une trop grande
liberté dans notre mode d’expression. »
L’appel d’offres publié le
2 septembre, qui vise à sélectionner les structures
habilitées à intervenir dans les centres (et que la
Cimade remporte traditionnellement, faute de concurrence) exige
un devoir de neutralité et de confidentialité.
A travers la Cimade, ainsi éliminée,
et perdant du même coup une grande partie de ses ressources
budgétaires, le gouvernement attente à l’action
de vigilance citoyenne de la société civile, indispensable
à l’exercice de la démocratie : personne ne
peut nier la disponibil
ité, la compétence et le dévouement sans limites
de ses équipiers sur le terrain. Peu d’associations,
sinon aucune, ne peuvent prétendre aujourd’hui à
une telle qualité d’expertise, d’écoute
et de réconfort en matière d’aide aux étrangers
: ainsi, ce n’est pas pour rien que des membres du Secours
catholique sont engagés sur ce terrain sous la bannière
de la Cimade.
L’objectif clair du gouvernement est de faire évoluer
les CRA en centres fermés destinés à accueillir
tous les migrants dès leur arrivée sur le territoire
français : il sera dès lors impossible de formuler
toute demande de régularisation en dehors de ces centres.
Et, en cas de refus, l’expulsion n’en sera que plus
facilement exécutée.
Communiqué de presse 25 septembre 2008 Rétention administrative
: la Cimade demande à M. Hortefeux de modifier le nouveau
dispositif prévu par le décret et l'appel d'offres
La Cimade a été reçue
par le ministre de l'Immigration, Brice Hortefeux, le 22 puis le
24 septembre. Il s'agissait pour elle de vérifier si la volonté
du Gouvernement était bien de remettre en cause radicalement
la mission de défense des droits des étrangers placés
en centre de rétention exercée par la Cimade depuis
24 ans.
Les responsables de la Cimade ont en premier
lieu demandé au ministre de rectifier ses propos tenus sur
les ondes de France Inter le 8 septembre : la Cimade assume pleinement
la mission qui lui est dévolue comme en témoignent
ses rapports réguliers et ses multiples interventions et
interpellations auprès des services du ministère.
C'est en revanche l'Administration, sous la pression des quotas
d'expulsion et la grande tension que cette méthode génère
en rétention, qui n'est plus en mesure d'éviter les
incidents à répétition et les drames. L'incendie
du centre de rétention de Vincennes, alors que la Cimade
avait alerté le préfet de police à plusieurs
reprises sans être entendue, en constitue la preuve.
La Cimade avait en début d'année
clairement indiqué au ministre qu'elle était disposée
à ce que la mission de défense des droits des étrangers
en rétention soit assumée au plan national dans le
cadre d'un regroupement de plusieurs associations non gouvernementales.
Malheureusement, aucune de ses propositions n'a été
retenue. Le décret et l'appel d'offres diffusés fin
août, prévoyant des lots éclatés pour
lesquels des prestataires de service s'arracheraient des parts de
marché, relèvent d'une logique de « concurrence
libérale » déplacée en matière
de défense des droits de l'Homme.
Lors de ces deux entretiens, la Cimade a expliqué au ministre
que le nouveau dispositif constitue la négation du rôle
de la société civile et de sa fonction essentielle
de témoignage. Elle a développé au ministre
les raisons pour lesquelles elle lui demande de modifier le décret
du 22 août et l'appel d'offres qui en est issu, afin que les
étrangers puissent disposer d'une véritable aide juridique,
dans le cadre d'une action nationale cohérente, assurée
par des associations non gouvernementales organisées entre
elles.
Le ministre a indiqué qu'il ne remettait
pas en cause la liberté d'expression des organisations prestataires,
a confirmé que ces organisations pourraient répondre,
pour un même lot, dans le cadre d'un groupement, a proposé
la mise en place de rencontres entre les prestataires et l'évaluation
au bout de six mois de la pertinence du nombre de 8 lots.
Tout en prenant note de ces clarifications que le ministère
précisera par écrit, la Cimade constate que le ministre
n'a pas voulu remettre en cause le principe même de l'éclatement
et de l'émiettement, et donc la transformation profonde de
la mission de défense des droits des étrangers en
rétention.
La Cimade décidera, au cours d'une assemblée générale
extraordinaire le 4 octobre prochain, la façon dont
elle poursuivra son action de soutien auprès
des étrangers retenus et éloignés.
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JUILLET 2008
31/07 Rénovation
ou pretexte à explusion |
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Le maire de Nice décide l'expulsion,
pour restauration du bâtiment, de la CGT -Place St François
à Nice.
et propose un déplacement Bd Dubouchage dans 200m2 alors
qu'elle disposait de 1600 m².
Lettre ouverte des élus Communistes au maire
de Nice 
Emmanuelle Gaziello Robert Injey Conseillers municipaux de Nice
Pierre Bernasconi Président de l’A.D.E.C.R. 06 Lettre
ouverte au maire de Nice des élus communistes niçois
et de l’A.D.E.C.R. 06
C’est avec une profonde colère que nous apprenons votre
décision, en date du 29 juillet d’expulser la CGT des
bâtiments qu’elle occupe Place Saint François.
La Bourse du Travail de la place St François est une des
5 bourses du Travail "historique" de notre pays et sa
création remonte à 1893. Ce n'est pas la première
fois que des autorités veulent expulser les organisations
syndicales qui siègent dans ces bâtiments. En 1903
le maire de l'époque, Honoré Sauvan a tenté
de le faire avant de faire marche arrière face au mécontentement
populaire, en 1940 la Bourse fut une des premières victimes
du régime de Vichy, en 1995-1996 Jacques Peyrat a lui aussi
tenté, sans succès, d’exclure la CGT de ces
bâtiments. En parallèle à ces tentatives la
ville n’y a jamais effectué les travaux nécessaires.
Elle a laissé se dégrader ses bâtiments.....pour
pouvoir à terme les récupérer en en évacuant
les représentants des travailleurs. Haut lieu des luttes
ouvrières, le bâtiment initialement appelé «
Palais communal », construit au 16ieme siècle, est
dans un état déplorable.
L'état du second bâtiment, l' « l'Aigle d'or
» n'a pas de caractère d'urgence ni de dangerosité,
puisque la commission n'a pas jugé utile de sonder les planchers.
Il a besoin d'une remise aux normes en électricité,
travaux qui peuvent être effectués tout en occupant
les locaux.
Et pour permettre une réhabilitation de la Bourse du Travail
(Palais Communal) qui accueille l'Union locale de Nice de la CGT,
l’UD CGT vous a fait part de sa proposition de replier l'UL
dans le bâtiment « l'aigle d'or » pendant les
travaux de réfection du palais communal. Loin de prendre
en compte la dimension historique et actuelle que représe nte
ces bâtiments dans l'histoire sociale de notre ville depuis
plus de 110 ans, votre avis d'expulsion et votre proposition d'un
relogement Bd Jean Jaurès, dans des locaux non habilités
à recevoir du public est vécu comme une agression.
Par la présente nous protestons vivement contre cette décision
et nous vous demandons de réunir une table ronde avec les
syndicats concernés, les services de la Ville et vous même,
afin de trouver une issue rapide et garantir leur retour dans les
locaux (Union Départementale et Union Locale), à l'issue
des travaux de réfection.
Croyez bien Monsieur le Maire que nous serons très vigilants
sur ce dossier, et que malgré le mois d'août, nous
prendrons toutes les dispositions pour favoriser la mobilisation
de tous les démocrates attachés à conserver
au mouvement social un lieu aussi emblématique que la Bourse
du Travail.
31/07/2008
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20/07 L'appel
des Amoureux au ban public |
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La liberté d’aimer la personne
de son choix est plus que jamais en péril
Des milliers de couples franco-étrangers
sont aujourd’hui privés du droit de mener une vie familiale
normale en raison du durcissement constant des lois sur l’immigration
et des pratiques administratives. Difficultés pour se marier,
mariages célébrés à l’étranger
non reconnus et refus de visas d’entrée en France provoquant
des séparations forcées, multiplication des obstacles
pour l’obtention d’un titre de séjour entraînant
des situations de précarité et de clandestinité,
familles déchirées par des mesures d’expulsion,
intrusion dans l’intimité des couples par des enquêtes
de police abusives sont quelques unes des injustices vécues.
Parce qu’ils refusent d’être
systématiquement suspectés et contrôlés,
parce qu’ils n’acceptent plus de vivre cachés
ou séparés, plusieurs centaines de couples mixtes
mobilisés au sein des “Amoureux au ban public”
entrent en campagne pour faire entendre leur voix et exiger une
amélioration de leur condition.
Je m’associe aux “Amoureux au ban public” pour
que chacun puisse vivre librement et dignement sa relation amoureuse
et sa vie familliale.
AdN est signataire de l'appel Signez
l'appel
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14/07gRACE
POUR mARINA pETRELLA |
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Non à l’extradition :
Grâce immédiate pour Marina Petrella
Nicolas Sarkozy, le 4 juin 2008, s’adressant
depuis le Palais de l’Elysée à la Presse, a
rappelé la proposition de la France d’accueillir les
membres des forces armées révolutionnaires de Colombie
(FARC) qui choisiraient de quitter la guérilla et de renoncer
à la violence.
Le MRAP rappelle que Marina Petrella a bénéficié
pendant plus de vingt ans de l’asile de la France qui avait
été offert par François Mitterrand, Président
de la République, aux brigadistes italiens des années
noires ayant renoncé à la violence. Il reste aujourd’hui
essentiel d’assurer la continuité de la parole de l’État.
En outre, la décision finale de son extradition par le président
de la République apparaît en dissonance totale avec
les engagements qu’il a pris concernant les FARC.
Le MRAP appelle à la grâce immédiate et effective
de Marina Petrella et à l’annulation par le Président
de la République de la décision d’extradition
qui la frappe.
Le 9 juin 2008, le décret d’extradition
a été notifié à Marina Petrella. Cette
décision inique engage la responsabilité personnelle
du chef du Gouvernement et du chef de l’Etat français.
Un recours en Conseil d’Etat a été enregistré.
Après neuf mois d’incarcération
à la prison de Fresnes, le gouvernement français a
décidé que la seule perspective de Marina Petrella
devait être la mort lente puisqu’elle purgera en Italie
une peine à perpétuité :
pour des faits remontant à plus de 25
ans, en exécution d’une sentence prononcée en
Italie voici 15 ans dans le cadre d’une législation
d’exception,
en déni de l’asile de fait accordé
par la France aux réfugiés italiens dès 1981
et en violation des engagements de la France de n’extrader
aucun de ces réfugiés.
Le décret d’extradition intervient
alors que Marina est au plus mal. La perspective de la prison à
vie et la séparation d’avec sa jeune enfant de 10 ans
la détruisent. Après huit semaines d’hospitalisation
en raison d’une très grave dégradation physique
et psychique, épuisée et ne s’alimentant plus
depuis deux semaines, Marina Petrella a été réincarcérée
à la prison de Fresnes… pour se voir signifier le décret
de son extradition. Pourtant, son état de santé justifie
pleinement l’application de la clause humanitaire prévue
par les textes régissant l’extradition.
Depuis le jeudi 12 juin, Marina a été
replacée à l'hôpital psychiatrique Paul Guiraud
de Villejuif, dans les mêmes conditions aberrantes dans lesquelles
elle avait déjà passé une cinquantaine de jours.
Ecrivez pour demander l'abrogation du décret
M. Nicolas Sarkozy, Palais de l’Elysée, 55 rue du Faubourg
Saint-Honoré,
75008 Paris – email : sur le site http://www.elysee.fr/accueil/,
onglet « écrire au président »
M. François Fillon, Hôtel Matignon, 57 rue de Varenne,
75700 Paris – email : sur le site
http://www.premier-
ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire, onglet «
écrire au Premier ministre » et service.presse@pm.gouv.fr
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18/06 la directive
de la honte adoptée !! |
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la directive
de la honte : Les eurodéputés ont adopté, mercredi
18 juin, la directive "retour", qui vise à harmoniser
les règles d'expulsion des sans-papiers dans l'Union européenne.
Le texte, résultat d'un compromis conclu avec les 27 Etats
membres, a été approuvé par 367 voix contre
206 et 109 abstentions.
Les amendements proposés par les opposants au texte ont été
à chaque fois rejetés avec des écarts de plus
de 100 voix.
Le projet de directive retour tel qu'il a été dernièrement
modifié et adopté par les représentants des
Etats membres le 22 mai dernier est encore plus alarmant que le
texte amendé par le Parlement Européen en septembre
dernier contre lequel nous nous étions mobilisés.
Alors que les points suscitant notre inquiétude sur le premier
projet subsistent, on note un durcissement du texte qui prévoit
notamment:
- un enfermement des étrangers pouvant atteindre dix-huit
mois, pour le seul fait d'avoir franchi des frontières et
de vouloir vivre en Europe ;
- la détention et l'éloignement des personnes vulnérables
(femmes enceintes, personnes âgées, victimes de torture,...)
et des mineurs qu'ils soient ou non accompagnés, au mépris
du respect de l'intérêt supérieur de l'enfant.
La dernière version de ce texte permet la détention
et l'expulsion forcée des mineurs isolés vers un pays
tiers (autre que leur pays d'origine) où ils n'ont ni famille
ni tuteur légal ; en outre, il n'est plus imposé aux
Etats de fournir un titre de séjour aux personnes souffrant
de maladies graves,
- une systématisation de l'interdiction du territoire de
l'UE pendant cinq ans pour les personnes expulsées, soit
l'exclusion et la criminalisation de ces personnes ;
- le renvoi des étrangers vers les pays par lesquels ils
n'ont fait que transiter, sans qu'ils aient un lien avec ces pays.
Le projet de directive doit maintenant être soumis au vote
du Parlement européen le 18 juin prochain.
Devant l'imminence de ce vote, il est important que la mobilisation
se poursuive afin que ce projet de directive soit rejet
http://www.directivedelahonte.org/
Rappel
Depuis 1990, la politique européenne conduite par les gouvernements
en matière d'immigration et d'asile s'est traduite par une
réduction continue des garanties et des protections fondamentales
des personnes. L'Europe se transforme en une forteresse cadenassée
et met en oeuvre des moyens démesurés pour empêcher
l'accès à son territoire et expulser les sans-papiers.
Le projet de directive, s'il était adopté, constituerait
une nouvelle régression.
En prévoyant une rétention pouvant atteindre 18 mois
pour des personnes dont le seul délit est de vouloir vivre
en Europe, il porte en lui une logique inhumaine : la généralisation
d'une politique d'enfermement des personnes étrangères
qui pourrait ainsi devenir le mode normal de gestion des populations
migrantes. En instaurant une interdiction pour 5 ans de revenir
en Europe pour toutes les
personnes renvoyées, ce projet de directive stigmatise les
sans-papiers et les transforme en délinquants à exclure.
L'Union européenne n'est pas parvenue mercredi à un
accord sur la fixation d'une durée maximale de détention
des immigrants illégaux avant leur expulsion vers leurs pays
d'origine. Les ambassadeurs des Vingt-Sept ont tenté sans
succès de parvenir à un compromis qui aurait fixé
à 18 mois, comme en Grande-Bretagne, la durée maximale
de détention, et à cinq ans l'interdiction de pénétrer
à nouveau sur le territoire de l'UE.
L'actuelle présidence slovène de
l'UE et un groupe de députés européens avaient
conclu le mois dernier un projet d'accord en ce sens, mais les Etats
membres l'ont rejeté et de nombreux parlementaires se sont
insurgés contre ce texte qui est le résultat de près
de trois années de négociation. "Il n'y a pas
eu d'accord", a déclaré un diplomate. "Plus
de 10 pays avaient des réserves, ce qui est beaucoup."
La situation est désormais bloquée et la médiatisation
un débat en Europe risque de compliquer l'adoption d'un compromis.
Des militants des droits de l'homme ont manifesté mercredi
à Bruxelles contre ce projet de directive jugé très
dur, puisque la durée de la détention n'est que de
32 jours en France.Les pays membres seraient autorisés à
maintenir une durée de détention inférieure
au maximum de 18 mois, mais les défenseurs des immigrants
illégaux estiment que la directive européenne risque
de les inciter à l'augmenter progressivement.
"Le texte est basé sur les pires pratiques de l'UE",
a déclaré un des manifestants de Bruxelles, Cédric
Vallet.
L'Allemagne, où la durée de détention
est de 18 mois, l'Autriche et la Grèce estiment que la disposition
du texte obligeant les Etats membres à prendre en charge
l'assistance juridique à accorder aux immigrants risquait
d'être coûteuse. D'autres pays jugent que le projet
de directive ne donne pas assez de temps
aux immigrés illégaux, dont le nombre est estimé
à huit millions dans l'UE par la Commission européenne,
pour décider d'un retour volontaire dans leur pays d'origine.Plus
de 200.000 immigrés illégaux ont été
arrêtés dans l'UE pendant la première moitié
de 2007 mais moins de 90.000 ont été expulsés.
La procédure aboutit parfois à des conséquences
tragiques: un ressortissant camerounais s'est suicidé jeudi
dernier en Belgique après avoir appris qu'il allait l'être.
Cet échec est de mauvais augure pour la présidence
française de l'UE, au deuxième semestre de 2008, au
cours de laquelle Nicolas Sarkozy veut parvenir à un "pacte
sur l'immigration", un sujet qui divise profondément
les Etats membres.
Le président français a vivement
critiqué l'Espagne socialiste, qui a régularisé
plus de 700.000 immigrés clandestins en 2005, dans la mesure
où ils sont ensuite libres de se rendre dans n'importe quel
autre pays de l'UE.
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A
la PRISON DE NICE, Daouda, jeune Guinéen, est retrouvé
pendu dans sa cellule d'isolement.
Un rassemblementa eu lieu
Dimanche 08 Juin 2008 à 14h sur la place du palais de justice
de Nice
pour réclamer
la vérité sur le décès en prison d'un
artiste et musicien guinéen, Daouda Bangoura, 32 ans, originaire
de Conakry et qui se serait pendu en cellule d'isolement à
la maison d'arrêt de Nice, dans la nuit du Vendredi 30 au
Samedi 31 Mai 2008.
Le
film du rassemblement - 8'16 pour Daouda
Il avait été interpellé après le vol
d'une bouteille de whisky de 25cl dans un supermarché et
avait été condamné à un an de prison
ferme pour récidive de séjour irrégulier sur
le territoire français,en vertu de la loi sur les peines
planchers; peine à l'issue de laquelle il aurait dû
être expulsé.
Suite à un incident qui reste à déterminer,
il a été placé en quartier disciplinaire sur
avis du médecin de la prison malgré la contre-indication
de son médecin traitant. Il a été retrouvé
mort au petit matin dans sa cellule d'isolement.
Son avocate, Me Marie-France Clerc, qui devait plaider sa cause
à la cour d'appel, devrait être prochainement mandatée
par la famille pour éclaircir les zones d'ombres qui entourent
sa mort.
Présents lors de ce rassemblement, des représentants
de l'AdN, de RESF, de la CIMADE ainsi de SOS Racisme qui soutiennent
notre action.
Plusieurs associations africaines ainsi que les artistes qui l'ont
connu luiont rendu hommage qui ne sera pas le dernier
Enfin, une collecte a été organisée afin de
permettre un rapatriement du corps et un enterrement dans les meilleurs
conditions possible et aussi
de prendre en charge des frais de jusrice et aider sa famille.
La générosité et
le soutien ont été vraiment importants cet après
midi et cela a donné du courage à ses amis, qui continuerons
à recherche la vérité et la justice.
d'autres événements auront lieu.
Si vous souhaitez soutenir ce mouvement
de solidarité adressez nous un mail et nous ferons suivre
. Vous trouverez aussi cette acualité sur notre site .
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4/7 Présidence
de l'Union/ présidence des expulsions |
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Le
"NON à l'Europe bunker" vivement réprimé
par d'importantes forces policières.
A l'initiative de la L.D.H., du MRAP, d'ATTAC, du COVIAM, de RESF,
du NPA 06, a été organisée lundi 7 juin dans
un hôtel de Cannes, une conférence de presse
contre la politique d'immigration et droit d'asile de l'Union Européenne.
Dans le même temps une chaîne humaine composait, à
la frontière de la zone interdite aux manifestations, la
phrase "Non à l'Europe bunker" ;
et une banderole portant la même phrase était déployée
le long d'un bus à impériale sur le parcours de la
Croisette, aux abords du Palais des Festivals où étaient
réunis les ministres européens qui envisagent de fermer
plus encore aux êtres humains les barrières de l'Europe.
Les manifestants, 23 hommes et femmes de tous âges et de toutes
sensibilités citoyennes, ont été brutalement
arrêtés et placés en détention.
Deux journalistes de la télévision allemande Deutsche
Welle, qui tentaient de filmer la manifestation, ont eux aussi été
retenus, malgré leur accréditation officielle pour
ce sommet européen.
L'Europe en construction ne semble pas plus tolérer les mouvements
de population que l'expression des idées qui la contredisent,
alors que les marchandises et l'argent, eux, circulent librement.
L'Europe des peuples libres s'éloigne à grands pas
! Nous appelons les citoyens à refuser cette Europe-là
et à participer à la construction d'une Europe ouverte,
fraternelle, respectueuse des droits de l'homme
Attac- Les
- Alternatifs - Le Coviam- La Ligue des Droits de l'Homme- Le Mrap
- Le Npa 06 Nous vous proposons 2
vidéos :
http://www.dailymotion.com/attac06/video/10173905
http://www.dailymotion.com/video/x62ry4_non-a-leurope-bunker_news
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5/06 les lois
d'exclusion frappent toujours les mêmes |
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A Nice, un travailleur immigré
soutenu par la C.G.T. pour l'obtention de ses papiers,
a été arrêté dans un restaurant son lieu
de travail VENDREDI 30 MAI . Il a été relaché
et est toujours sans papiers et maintenant sans-travail.
A noter que'aucune descente
n'a jamais été effectuée à Nice dans
l'un des restaurants préféré de Sarkozy où
ont travaillé des clandestins .
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ai 2008
28/05 VOATATIONS
CITOYENNES |
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Campagne
nationale du 19 au 25 mai 2008
COMMUNIQUE du collectif « VOTATION CITOYENNE » Paris,
le 27 mai 2008 Avec 32 205 votants dont 94,95 % de « oui »
à la question « Etes-vous pour la reconnaissance du
droit de vote et d’éligibilité des résidents
étrangers aux élections locales ? » contre 24
991 en 2006 (il n’y a pas eu de « votation citoyenne
» en 2007) et 20 896 en 2005, l’opération «
votation citoyenne » a connu un nouveau succès en 2008
à Paris. D’autant que, cette année, les étudiants
fortement mobilisés par ailleurs n’ont pas participé
comme en 2006
. Ce résultat témoigne de
la persistance et de la force de la motivation, en faveur de cette
réforme, des militants qui ont participé à
la consultation. Il traduit aussi l’accueil bienveillant de
la population sollicitée sur les marchés, dans les
gares, les associations, les bibliothèques, les lieux culturels
et les mairies. Ce n’est pas étonnant quand on connaît
les réponses aux sondages de plus en plus favorables depuis
une dizaine d’années. Certes, il existe toujours des
opposants ; la plupart refusent de participer à la consultation
bien qu’ils soient sollicités pour déposer un
bulletin « non » dans l’urne. Mais il n’a
jamais été signalé d’incidents même
si certains discutent d’une telle mesure.
Le climat a changé. Certaines personnes sont étonnées
que tout le monde ne vote pas, d’autres sont choquées
à l’idée que des citoyens de l’Union européenne
puissent voter après 6 mois de présence alors que
les citoyens non communautaires ne peuvent pas après plusieurs
dizaines d’années de présence sur le territoire.
Reste à convaincre les « constituants », les
parlementaires qui ont la charge de rendre la Constitution plus
démocratique. Seront-ils les derniers à voir qu’une
véritable démocratie ne peut exclure une partie significative
de la population ? Dans certaines communes, le tiers des adultes
sont exclus des consultations du seul fait de leur nationalité.
La France sera-t-elle le dernier pays de l’UE à reconnaître
le droit de vote des résidents étrangers non communautaires
comme elle a été le dernier pays à faire voter
les citoyens de l’UE aux élections municipales ?
Aucune autre réforme ne touche aussi directement une partie
de la population. Ne pas répondre à son attente aujourd’hui
quand il est question de démocratie serait un geste lourd
de conséquences. Cette partie de la population aurait l’impression
que la démocratie n’est qu’un jeu entre ceux
qui ont le pouvoir et ceux qui y aspirent et, dans ce jeu, d’avoir
servi de monnaie d’échange, de masse de manœuvre.
Y a-t-il une réforme plus démocratique que celle qui
ouvrira le droit de vote à de nouveaux citoyens ? Qui est
demandée depuis une trentaine d’années par la
société civile ? Qui est soutenu de façon majoritaire
par la population ?
C’est pourquoi nous souhaitons
qu’elle soit incluse dans la réforme de la Constitution
discutée ces jours-ci à l’Assemblée nationale,
et à partir du 10 juin au Sénat.
A Nce une campagne de sensibilsation
a eu lieu pendant cette semaine à l'initiative du collectif
local. Nous étions peu nombreux dommage !!! |
23/05 Sauvons
le tissu associatif culturel |
|
Ne laissons pas mourir l'action culturelle
et solidaire sous Sarkozy !
Il existe en France un secteur d’activité
d’une incroyable diversité et d’une effervescence
continue, menacé de précarité et de disparition
par la politique du président de la République.
Créateur de lien social et d’emplois, le tissu associatif
culturel contribue à l’épanouissement des individus,
encourage leur créativité et leur émancipation
en plaçant l’humain au centre de ses préoccupations.
Ce secteur de l’action artistique et culturelle déploie,
sur tous les territoires où il agit, des visions sensibles
et solidaires du monde.
Dans des domaines aussi divers que les cultures urbaines (danse
hip hop, rap, slam…), les musiques actuelles, les musiques
savantes, le cirque, les arts de la rue, les arts plastiques, la
danse, le théâtre, la marionnette, la poésie,
les arts numériques, le cinéma, la vidéo, la
littérature, le conte, etc., une multitude de projets, de
lieux et d’organismes favorisent les initiatives de création,
diffusent les œuvres, multiplient les démarches d’éducation
artistique et culturelle, encouragent les pratiques en amateur,
dans un souci constant de concertation et de partage avec la population
de leur territoire.
C’est ainsi que des catégories sociales, qui restent
trop souvent à l’écart des lieux culturels intimidants,
se retrouvent impliquées d’une manière ou d’une
autre dans des projets qui génèrent de la confiance,
accroissent leur capacité à décoder le monde
et à agir...
Pour lire la
suite et signer le manifeste
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17/05 Les
nazillons nicois invitent les anciens ss |
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Ce
samedi à la librairie du Paillon, tenue à Nice par
la mouvance "identitaire" de l'extrême droite, se
déroule une après-midi de dédicaces peu commune:
elle rassemblera quelques uns de la cinquantaine de survivants de
la Légion des volontaires français (LVF) et de la
division Charlemagne, qui ont porté l'uniforme de la Waffen
SS pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les jeunes militants d'extrême droite,
qui avaient déjà fait le succès, dans les années
60-70, des romans historiques de Jean Mabire sur ce qu'on appelle
dans ce milieu la "grande armée européenne",
sont toujours très friands de ces livres de souvenirs.
Nice va donc connaître une des très
rares apparitions publiques de ces hommes qui n'ont rien renié
de leur engagement militant. André Bayle, qui vit près
de Marseille, vendra son ouvrage, "Des Jeux Olympiques à
la Waffen SS".
Explication du titre: en 1936, à 10 ans,
l'auteur a défilé aux côtés de son père,
entraîneur d'une équipe sportive française,
au stade olympique de Berlin devant le Führer, à l'occasion
des Jeux olympiques. D'où son émerveillement devant
l'Allemagne nazie et, en 1943, son engagement sur le Front de l'est.
Fernand Costamagna, qui habite l'arrière-pays
niçois et utilise le pseudonyme de "Costabrava"
signera le sien, intitulé "Le Soldat Baraka". La
veuve de Pierre Rostaing signera la réédition du livre
de feu son mari,"Le Prix d'un serment". Georges Gonzague
dédicacera l'ouvrage "Trois jeunesses provençales
dans la guerre", un livre qui avait déjà été
publié sous le même titre par Luc Deloncle.
Pour finir, un dessinateur de BD qui a trouvé
drôle de s'affubler du pseudonyme "Franc Rahich"
[jeu de mots avec "Frankreich", "la France en allemand",
ndlr] vendra son album consacré à la division Charlemagne.
Et nul doute qu'on devrait voir, dans cette librairie niçoise,
quelques autres vétérans ou leurs descendants, venus
non seulement se souvenir, mais aussi transmettre.
Des commémorations régulières en France et
en Allemagne
Se souvenir: les anciens volontaires français
se sont constitués, dès après guerre, en association
informelle, qui se chargeait autant d'organiser des commémorations
que de favoriser la réinsertion de ceux frappés par
des peines de prison.
Le temps passant, les "anciens" se
faisant moins nombreux, les volontaires français ont fini
par s'agglomérer à la Truppenkameradschaft IV, une
section de la Hilfsgemeinschaft auf Gegenseitigkeit ehemaliger Angehöriger
der Waffen SS (HIAG), association basée en Allemagne qui
regroupe tous les survivants.
Des commémorations régulières
les rassemblent, en rangs certes de plus en plus clairsemés:
en France, la date habituelle était le 30 janvier (date de
la nomination de Hitler comme chancelier en 1933) à Paris,
et tout ce petit monde se retrouvait, après un repas, au
pied de la statue de... Charlemagne, à deux pas de Notre-Dame;
en Autriche, au Ulrichsbergtreffen qui a lieu en Carinthie; en Allemagne
et précisément dans la localité bavaroise de
Bad Reichenhall, où le 8 mai 1945, le général
Leclerc avait fait fusiller plusieurs Waffen SS français
faits prisonniers.
Mais en même temps que "se souvenir",
il y a aussi "transmettre". Les "anciens" ont
en effet passé le flambeau aux plus jeunes, les ont formés.
C'est bien ce dont témoigne la réunion de Nice et
à tous les événements évoqués
plus haut, le nombre des jeunes dépasse très largement
celui des vétérans.
Pour ces vétérans, la SS n'était
qu'une armée d'idéalistes anticommunistes
Mais former à quoi? A dépasser
le nationalisme français pour développer l'idée
d'une conscience raciale commune à l'Europe blanche. A maintenir,
dans une atmosphère d'opprobre généralisé,
le souvenir du Reich et de sa politique, en "oubliant"
bien sûr la Shoah, l'antisémitisme, l'extermination
des opposants et des résistants.
A entretenir le mythe selon lequel la SS n'était
au fond qu'une armée vaillante d'idéalistes anticommunistes,
et, pour les volontaires français, de patriotes sincères
qui se sont simplement trouvés "du mauvais côté"
en 1945.
Lorsque j'avais interrogé en 1995 Henri
Fenet, sorte de héros emblématique des SS français,
un des derniers défenseurs du bunker de Hitler en 1945, il
nous avait confirmé jouer, à travers ses conférences,
ce rôle de "passeur" d'idées et de "grand
témoin", auprès des militants de mouvements qu'il
avait préféré ne pas nommer.
Tout ceci pour dire, à partir de l'insignifiante
réunion de Nice, que si la France républicaine célèbre
la Résistance, la France collaborationniste continue à
honorer ses survivants et ses grands anciens. Dont certains, qui
ont également combattu dans la Milice, se réunissent
aussi épisodiquement du côté du plateau des
Glières, où les miliciens de Darnand donnèrent
l'assaut au maquis.
Par Jean-Yves Camus | 17/05/2008 | 16H44
http://www.rue89.com
Aux élections municipales les Jeunesse
identitaires : 3%
A l'election législative du 5éme canton dimanche 4,6
% au premier tour .
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7/05 Droit
des femmes en danger |
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Il
n'y a plus de Ministère pour les Droits des femmes, et
maintenant le Service administratif (Délégations régionales
et départementales aux Droits des Femmes et les CIDFF) est
attaqué par le Gouvernement qui cherche à le démanteler.
Mobilisons nous pour :
Le maintien du Service des droits des femmes
et de l'égalité et de son réseau de délégué/es
régionales et de chargé/es de mission départementales,
doté de véritables moyens d'intervention ; La nomination
d'un/e ministre chargé/e des Droits des femmes et de l'égalité.
Signons la pétition:
ci-dessous le lien pour signer la pétition
en ligne :
http://www.servicedroitsdesfemmesendanger.org
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14/04 Marche
du Tirailleur senegalais entre Nice et Menton |
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L'ASSOCIATION MEMOIRE DU TIRAILLEUR SENEGALAIS
- A.M.T.S. - est créée en février 2008 par
quelques professeurs, fils et petits-fils de tirailleurs, hommes
et femmes sensibles au devoir de mémoire à l'égard
des tirailleurs.
L'A.M.T.S. a pour objectif "-entretenir
et commémorer la mémoire du Tirailleur- faire connaître
l'engagement des soldats d'Afrique coloniale dans les guerres de
la France" -Statuts de l'A.M.T.S., déclaration en date
du 28 février 2008, Préfecture des Alpes-Maritimes-.
Le silence des non-dits interroge sur la participation
des soldats noirs dans les conflits de la France. Comment ont-ils
été recrutés? Quelles ont été
les résistances? Comment ont-ils vécu au front et
à l'arrière? Comment ont-ils perçu la propagande
raciste allemande? Quel rôle après la Seconde guerre
mondiale les soldats coloniaux ont-ils tenu dans les guerres de
décolonisation en Indochine, en Algérie? Autant de
questions que de pistes de recherche auxquelles l'AMTS souhaite
développer avec la contribution des témoignages, des
enseignants, des historiens et de toutes les bonnes volontés.
L'AMTS oeuvre pour que la connaissance historique
et géographique de l'engagement des tirailleurs dans les
guerres de la France prenne place parmi les thèmes enseignés
au primaire, au collège et au lycée. Les documents
et propositions de pistes pédagogiques mis à la disposition
des enseignants sur le site, ont pour objectif de favoriser l'approche
didactique selon les niveaux. L'association propose à ce
titre des liens et publications pouvant servir à diversifier
les sources documentaires.
La lutte contre l'analphabétisme, un critère du mal
développement, est un objectif majeur de L'AMTS . C'est dans
ce cadre que l'AMTS entreprend la création d'un Institut
du Tirailleur, un centre d'enseignement général et
technique en Afrique de l'Ouest. Il s'agit de favoriser l'émergence
des ressources intellectuelles en accordant à nombre d'enfants
ruraux, la possibilité de faire des études et ou une
formation de qualité.
L'A.M.T.S. organise le 8 mai
2008, la première édition de la
Marche du Tirailleur entre Nice et Menton. Cette ville était
le terminus d'une longue chaîne qui trouvait son origine dans
les champs de bataille. A Menton furent donc accueillis plusieurs
centaines de tirailleurs sénégalais. NKY Dembélé
(22 ans) premier tirailleur à y mourir le 11 Décembre
1914, y reçut des funérailles patriotiques et solennelles.
Cette marche est un moment de convivialité et une manière
pour l'AMTS d'entretenir une dynamique mémorielle.
Je tiens à remercier les membres de l'association
et ceux qui nous rejoindront bientôt. Toute ma reconnaissance
aux collègues, amis et sympathisants qui ont accueilli avec
bienveillance cette initiative. Bienvenue sur le parcours de la
Marche du Tirailleur.
Le site de l'association : www.amtstirailleur.org
Gaspard MBAYE Professeur d'Histoire-Géographie
Président AMTS
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01/03/2008
jOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE droit des femmes
. |
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Rassemblement
Samedi 8 mars à 14h30 place Masséna à Nice
La lutte continue !
Journée internationale pourles droits DES femmes
Dans
la sphère privée comme dans la sphère publique,
les femmes subissent des violences
PARCEQUE
les femmes ne veulent plus subir...... nous nous battons pour :
• Violences conjugales : en
France, en moyenne, une femme meurt tous les trois jours des suites
de violences au sein du couple.
• Viols : 48 000 femmes sont violées chaque année
en France, selon l’enquête menée en 1999 par
l’Enveff
• Mariages forcés, mutilations sexuelles et diverses
formes d’esclavage
. Dans le monde du travail, les inégalités professionnelles
entre femmes et hommes s’aggravent. Les femmes représentent:
• 80 % des salariés pauvres (payées en dessous
du Smic) ;
• 57 % des chômeurs non indemnisés inscrits à
l’ANPE;
• 83 % des emplois à temps partiel ;
• 60 % des emplois aidés ou en CDD...
• Une réelle volonté politique dans la lutte
contre les violences envers les femmes avec l'adoption d'une loi-cadre
;
• Un emploi stable à plein temps pour celles qui le
souhaitent ; pour l'égalité des salaires entre les
femmes et les hommes ;
• Le droit à un logement décent avec un loyer
accessible, l'application de la loi de réquisition ; •
Un service public de la petite enfance, avec la gratuité
des crèches et leur développement ; Le remboursement
par la Sécurité 1968 Sociale de tous les moyens de
contraception ;
-• Le droit à l’avortement, l’application
de la loi de 2001 et la suppression du plan «hôpital
2007» et des franchises 2008 médicales; • La
liberté de choisir sa sexualité ;
• Un statut d’autonomie pour les femmes migrantes et
le droit d’asile pour les femmes persécutées
dans leurs pays en raison du seul fait d’être femme
;
• La défense de la laïcité, contre l'ingérence
du religieux dans le politique, contre tous les intégrismes
religieux ;
• La solidarité avec les femmes du monde entier.
Le Collectif Départemental pour les Droits
des Femmes
Premiers signataires : Des personnes à titre individuel et
les organisations :
ADN, Agir contre le racisme, Altermondialisme et Ecologie, Artisans
du Monde, Attac06,
CGT Educ'Action, LCR, Ligue des Droits de l'Homme (LDH), Les Amis
de la démocratie,
Les Alternatifs, Les Verts, Planning Familial (MFPF), MRC, PCF,
PS , UD CFDT, UD CGT, Union syndicale Solidaires.. . :
collectif06.droits.femmes@aliceadsl.fr
Tract avec texte complet
à diffuser massivement
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15/02bien-logés,
mal-logés, sans abris, solidaires, citoyens. |
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Un documentaire inédit et
en exclusivité sur Dailymotion signé des Enfants de
Don Quichotte. (Réalisation: JB et Augustin Legrand, Ronan
Denecé)
http://www.dailymotion.com/fr/featured/video/x4d8j5_poudre-aux-yeux_politics
71 minutes de résistance au présent.
Le 26 octobre 2006, de simples citoyens se mobilisent
pour fédérer les sans abris de Paris et défendre
leurs droits.
Voici l'histoire de leur combat dont ce film se veut être
un prolongement, une arme, un outil.
Véritable camp retranché, le canal saint martin fut
pendant quelques mois l'expression d'une nouvelle forme de résistance.
L'amplification de cette résistance ne
doit pas cesser, par le biais de ce documentaire nous invitons chacun
d'entre vous à participer à cette lutte citoyenne
et fraternelle;
Le 21 février 2008, les 28 associations unies, parmi lesquelles
le Secours Catholique, la Fondation Abbé Pierre et ATD Quart
Monde appellent à un rassemblement pour une nuit blanche
citoyenne, Place de la République à partir de 18H00.
Pour une véritable politique publique
du logement, pour le respect du droit, pour la bonne application
des promesses électorales. www.lesenfantsdedonquichotte.com
Quefaiton à Nice, les candidats font aussi
de belles promesses sur le logment social à qui annoncera
le plus gros chiffre e nouveaux logemenst mais pas un mot sur les
SDF de plsu en plus nombreux .
L'AdN organisera un repas comme chaque année
alors appel aux bonnes volontés
Photo : campement à Nice
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22/02 C .EStrosi
pour la suspension du droit du sol à Mayotte . |
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Secrétaire
d'Etat à l'Outre-mer et candidat à la mairie de Nice
Christian Estrosi a proposé vendredi 22 février la
"suspension exceptionnelle du droit du sol à Mayotte,
collectivité ultramarine où l'immigration clandestine
est un problème majeur".
Au 31 juillet 2007, parmi les 186.542 personnes vivant à
Mayotte, figuraient de nombreux étrangers venus des autres
îles des Comores, indépendantes de la France depuis
1975, notamment Anjouan, la plus proche.
En 2002, l'Insee estimait que 80% des 53.000 Comoriens vivant à
Mayotte étaient en situation irrégulière. Christian
Estrosi, un très proche de Nicolas Sarkozy, a lancé,
comme son prédécesseur François Baroin, un
ballon d'essai . "Nous pourrions prendre une décision
exceptionnelle qui fasse que tout
enfant né de parents en situation irrégulière
ne puisse plus réclamer son appartenance à la nationalité
française", a-t-il affirmé.
A Mayotte, le nombre de naissances a augmenté de 50% en dix
ans, dont les deux-tiers sont le fait de femmes en situation irrégulière,
selon un rapport parlementaire de mars 2006. La maternité
de Mamoudzou est réputée être la première
de France en nombre annuel de naissances.
M. Estrosi a fait cette déclaration en évoquant le
contexte incertain à Anjouan, à 70 km de Mayotte.
Le gouvernement fédéral comorien envisage une opération
militaire contre cette île autonome, avec le soutien de l'Union
africaine et de la France.
Il n'en fallait pas moins pour relancer le débat sur le droit
du sol.
Le constitutionnaliste Guy Carcassonne a estimé qu'un éventuel
aménagement de ce droit n'était "pas contraire
à la Constitution": "le droit du sol a été
reconnu par les lois de la République, mais ce n'est
pas du tout un principe constitutionnel". Le président
du Modem François Bayrou a réaffirmé vendredi
qu'il fallait trouver "une autre règle" concernant
l'attribution de la nationalité française aux enfants
nés à Mayotte et en Guyane, affectés par une
forte immigration clandestine.
Pendant la campagne présidentielle, le leader centriste s'était
déclaré "favorable à ce que la nationalité
française ne soit plus automatique, dès l'instant
qu'en Guyane ou à Mayotte, on est venu seulement pour
accoucher sur le territoire national".
Même si ses ténors n'étaient pas montés
au créneau vendredi après-midi, la gauche a réagi
à l'unanimité contre les propos de M. Estrosi: ses
déclarations "sont inefficaces, irresponsables et dangereuses",
selon le député (app PS) René Dosière.
"Qui nous dit que ce projet -expérimental et limité
à Mayotte- ne sera pas, demain, étendu à d'autres
territoires français, voire à la France métropolitaine?",
s'interroge la sénatrice de Seine-Saint-Denis Eliane
Assassi (PCF), "profondément scandaliséee. La
sénatrice verte Alima Boumediene-Thiery a dénoncé
des "propos intolérables". Les associations ne
sont pas en reste. SOS Racisme a demandé au
gouvernement de "renoncer" à une possible réforme
du droit du sol à Mayotte. Vu d'Anjouan, cette île
française représente un Eldorado, comme l'Europe vue
du détroit de Gibraltar, avec les mêmes drames. En
août 2007, le naufrage d'un bateau d'immigrés clandestins
entre Anjouan et Mayotte avait provoqué la mort de 17 personnes.Source
AFP
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10/02/08 Peyrat
a la chasse aux immigrés |
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Je
suis de ceux qui ont appartenu à un parti qui prônait
l'ordre et qui était contre l' immigration et je ne regrette
pas d'avoir été au FN revendique souvent
Peyrat maire de Nice
Personne n'a oublié qu'il partage une grande partie des idées
de ce parti qu'il n'a jamais renié même lorsqu'il appartenait
a à l' UMP( que cela ne gênait pas tant qu'il était
maire de Nice).
La naturel revient :
Depuis juin 2007 les mairies ont pris en charge l'inscription des
enfants à l'école et lors de la constitution du dossier
à Nice, une pièce d'identité
est demandée .
Pour la rentrée scolaire, nous étions très
inquiets de cette mesure gouvernementale connaissant le maire de
Nice, et le voilà qui, à la veille des élections
municipales se rappelle aux bon souvenir du préfet pour aider
Hortefeux à faire son chiffre.
Peyrat via Chauvet(adjoint qui avait
beaucoup oeuvré pour l'arrêté anti mendicité)
écrit
le 24janvier 2008 au préfet car il s'inquiète
"d'une possible présence illégale sur le
sol français de certains demandeurs (exemple : un passeport
étranger dont le visa est expiré, un passeport sans
visa, une carte de séjour périmée....
Il rappelle au préfet l'article 40 du Code de Procédure
Pénale qui oblige tout fonctionnaire qui a connaissance d'un
délit d'en informer le procureur et demande au Préfet
les consignes à suivre .
L'AdN a écrit au préfet
et au procureur de la république .
lettre au maire du Sden- cgt
Monsieur le Sénateur Maire,
Depuis l'année dernière, la Mairie de Nice procède
elle-même aux inscriptions dans les écoles de la ville,
délivrant une attestation de pré-inscription. Notre
organisation syndicale s'était alors inquiétée
de la situation des enfants de familles "sans papier"
(la scolarisation étant obligatoire dès le moment
où un enfant séjourne sur le territoire français,
et ce quelque soit la situation de la famille). La Mairie s'était
engagée à ce que ce système de pré-inscription
ne serve en aucune manière à relever la situation
de familles en situation irrégulière.
Pour 2008-2009, la liste des documents nécessaires pour inscrire
un enfant a été modifiée par la Mairie de Nice,
cette dernière demandant à présent, en plus
des documents habituels (Livret de famille ou extrait d'acte de
naissance) une pièce d'identité avec photo de l'un
des 2 parents, ce qui n'a jamais été demandé
et ne correspond pas aux demandes habituelles des Mairies (une simple
visite des sites internet des grandes villes française montre
que seuls le livret de famille ou un extrait de naissance de l'enfant
sont nécessaires).
Dans la foulée Monsieur Chauvet, Adjoint délégué
a saisi le Préfet des Alpes-Maritimes, pour lui demander,
en votre nom si:
Cette procédure est en complète contradiction avec
les engagements pris.
D'une part, il n'est absolument pas obligatoire que ce soit l'un
des parents qui inscrive leurs enfants.
D'autre part une telle décision va amener des familles (par
crainte d'être expulsée) à ne pas scolariser
leurs enfants, ce qui serait en complète contradiction avec
le droit et l'obligation de scolarisation et extrêmement choquant
sur le plan humain.
Nous ne pouvons imaginer que la Ville puisse utiliser les enfants
pour "repérer" les familles de sans papier, mettant
de plus ses fonctionnaires municipaux chargé-e-s dans une
situation morale difficile. Nous rappelons que les fonctionnaires
municipaux en charge des pré-inscriptions ne sont pas habilités
à vérifier des papiers d'identité.
Nous vous demandons de bien vouloir faire retirer, des pièces
à fournir, les papiers d'identité des parents.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, à l'expression
de notre dévouement pour le Service Public d'Education.
Pour le Sden-Cgt Educ'Action 06- Yvon Guesnier
Nous avons rencontré
des problèmes de cet ordre lorsque des étrangers souhaitaient
se marier à Nice et constaté qu'il valait qu'il mieux
accompagner les futurs époux ou leur conseiller de choisir
une autre mairie plus romantique .
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08/02/
Les insoumises agressées |
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Par les insoumis-es dissidentes
du mouvement Ni Putes Ni soumises
Dimanche 3 février, treize
militants des Insoumis-es* étaient réunis en
Assemblée générale constitutive afin
de voter des statuts et d’élire un conseil d’administration.
Un commando de cinq individus a fait irruptiondans les locaux.
Les membres de ce commando ont renversé la table de
réunionsur les militants, cassé une partie du
matériel et proféré des menaces verbales.
Une militante, prise à partie, a été
molestée, jetée contre le mur et frappée.
Le meneur du commando a déclaré vouloir «
nous faire passer unmessage ».
A plusieurs reprises, il a demandé si « le message
est clair».
Mais quel message voulait-on
nous transmettre ?
Les menaces ont été enregistrées grâce
au téléphone portable de l’une des personnes
présentes à la réunion.
Deux des agresseurs ont été formellementidentifiés
par trois militantes des Insoumis-es. Des fonctionnaires de
la police judiciaire du Xe arrondissement de Paris se sont
rendus sur place pour constater les dégâts. Une
plainte a été déposée au commissariat.
Une enquête est en cours. Dès que nous aurons
de nouveaux éléments, nous les communiquerons.
Pour lire le manifeste des Insoumis-es
Pour écouter la bande son de l’agression : insoumises.org
Safia Lebdi
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29/01/2008
LE HUBLOT PREND L'EAU |
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ALERTE
!
Le Hublot à Nice torpillé par le Ministère
de la Culture ...
Nous, structures et acteurs « culture multimédia
», menons depuis 10 ans des projets de création,
de recherche et de diffusion artistique, des actions culturelles,
pédagogiques et de médiation, avec des publics,
en réseau sur des territoires. Nous participons ainsi
à fonder des repères dans notre société
de l’information et de la connaissance par l’accueil
et l’accompagnement d’usages et de pratiques du
multimédia relevant de l’intérêt
général.
Le ministère de la Culture, sans concertation ni délai,
sans fournir un quelconque argumentaire, a fait le choix de
son désengagement de la culture multimédia remettant
en cause son soutien à plus de 115 lieux en France,
aux festivals d'arts numériques et à la création
multimédia. Cet acte met devant le fait accompli autant
les acteurs que les collectivités, qui elles aussi
se sont engagées dans ces politiques.
Les membres de l'UFISC* en région PACA ont pris l'initiative
de s’unir à l'ensemble des fédérations
d'associations culturelles du spectacle vivant, des arts numériques,
des arts plastiques et de l'audiovisuel pour affirmer leur
volonté d’être entendus et associés
aux « entretiens de Valois » organisés
par la Ministre de la Culture et de la Communication.
Ils invitent l'ensemble des associations, compagnies, artistes
et publics à venir les rejoindre
LE 1ER FÉVRIER A 10
H DEVANT LA DRAC A AIX EN PROVENCE .
Notre territoire ne compte pas moins de 1800 associations,
salariant près de 4800 emplois ETP**. Ces petites et
très petites entreprises sont les plus touchées
par le mouvement de fond de désengagement de l’Etat
et par la baisse des financements du Ministère de la
culture.Les Directions Régionales des Affaires Culturelles
annoncent des baisses qui vont jusqu’à 100% sur
certains programmes.N'ayant à ce jour reçu aucune
information officielle et précise sur ces réductions,
une délégation de l'UFISC se présentera
à la DRAC afin de réclamer le détail
des arbitrages budgétaires de notre région et
prendre toutes les initiatives nécessaires pour empêcher
ces décisions néfastes de désengagement.
Ces équipes, représentatives des 17 000 structures
de spectacle vivant de notre pays**, participent pleinement
à la dynamique artistique et culturelle. Elles constituent
le réseau de création et d'innovation artistique
le plus dense sur les territoires urbains et ruraux de notre
pays et sont par leur proximité, les premières
interlocutrices de toute une population.
Ces équipes artistiques et culturelles constituées
en entreprises non développé des outils d’analyse
et d’évaluation, de soutien, de mutualisation
et de représentation. L’UFISC fédère
cet ensemble sur le terrain socio-économique.
Il paraît impossible à un moment crucial de refondation
et de transformation accélérée du secteur
culturel d’ignorer ces acteurs fondamentaux de la vie
culturelle et artistique.
Les « entretiens de Valois » ne peuvent pas s'engager
sans nous.
En effet, il serait regrettable, voire dommageable, que le
ministère de la Culture et de la Communication s’attache
uniquement à débattre, avec des organisations
qui rassurent par le poids des institutions publiques ou privées
qu'elles représentent en oubliant de convoquer ceux
qui au quotidien occupent le terrain auprès de la population
et donnent tout son sens à l'action culturelle et artistique.
*L’UFISC (Union Fédérale d’Intervention
des Structures Culturelles), fédération professionnelle
d’employeurs, regroupe onze organisations membres qui
réunissent sur l’ensemble du territoire national
plus de 1500 équipes artistiques et culturelles agissant
dans le domaine des arts vivants (arts de la rue, cirque,
musiques actuelles, danse, théâtre…).
www.ufisc.org www.culture-proximite.org
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