Décembre 2008

le salaire de l'ennui

Lundi matin 8/12, sur France Culture Benoist Apparu député UMP de la Marne à propos du non cumul des mandats :.
...de la réforme institutionnelle va naître une responsabilisation des députés . Tant que nous n'avons pas de pouvoir ce qui est le cas aujourd'hui ,le cumul des mandats ce n'est pas un problème mais demain(mars 2009)avec ce renforcement du pouvoir, le cumul deviendra un problème.
Aujourd'hui 'hui, pourquoi on cumule ? je vais vous le dire : c'est parce que les parlementaires à l' Assemblée Nationale s' ennuient pour ne pas dire plus
. Aujourd'hui l'exécutif dit; je veux ça et notre seul pouvoir c'est de dire oui
..
leur salaire

20/12 MOBILISATION POUR AKIM AJIMI,

RASSEMBLEMENT
DEVANT LE TRIBUNAL DE GRASSE
MARDI 23 DECEMBRE - 10 HEURES

Vendredi 9 mai 2008 à 16 heures, des agents de la police nationale de Grasses ont passé à tabac ABDELHAKIM HAJIMI, jeune homme de 22 ans, pour avoir manifesté son mécontentement auprès des agents d’accueil de sa banque suite à un problème de virement bancaire. Le directeur avait entrepris de prévenir
la police alors que son client, Abdelhakim Ajimi, rentrait chez lui. C’est alors que 2 agents de la BAC rejoint par 4 policiers municipaux l’ont brutalement interpellé dehors à 200 mètres de chez lui. Menotté aux mains et aux chevilles à peine quelques minutes après son interpellation, il est ensuite plaqué au sol sur le ventre, un policier agenouillé sur ses épaules et ses reins, lui comprimant ainsi la cage thoracique, un second lui tenant les pieds, un troisième lui faisant une clé d’étranglement pendant 15 à 20 minutes, comme le décrivent prés de 16 témoins.
Et d’après encore ces témoignages, lorsque l’agent a enfin lâché prise, HAKIM est resté mort sur le sol. Le rapport d’autopsie confirmera dans son compte-rendu du 8 octobre 2008 qu’ “il peut être conclu que la cause réelle du décès est secondaire à une asphyxie mécanique de type asphyxie lente avec privation prolongée d’oxygène”.

Le décès d’ABDELHAKIM relève bien d’un arrêt cardiorespiratoire consécutif à la violente technique d’immobilisation employée par les policiers : “L’asphyxie est dû à une compression thoracique empêchant des mouvements respiratoires efficaces : sujet allongé à plat ventre et maintenu par une pression sur le tronc. Et un mécanisme de compression du cou par le geste de maintien type clé de bras en entravant la circulation de l’oxygène et du sang dans le cou”. Déjà interdite en Belgique, Suisse, Allemagne, New-York et Los Angeles, cette méthode d’immobilisation a déjà valu à la France d’être condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, suite au décès d’un autre homme - Mohammed Saoud - à Toulon, en 1998. Cette méthode d’immobilisation qui consiste à pratiquer
une clé d’étranglement doit, à son tour, être interdite en
France compte tenu des risques et des dérives qu’elle comporte. Par ailleurs, face à la multiplication des violences policières, n’est-il pas temps de prendre les mesures judiciaires qui s’imposent ? Les deux policiers responsables de la mort d’Hakim ont été convoqués devant la juge d’instruction la semaine dernière, en tant que… témoins assistés ! Malgré les éléments qui incriminent les 2 policiers (une quinzaine de témoignages + rapports d’autopsie) la juge d’instruction n’aurait pas suffisamment d’éléments !? Encore une fois dans ce type d’affaire La Justice semble prendre le chemin de la complaisance et de la complicité avec la Police ! Nous n’accepterons pas ce mascarade judiciaire et demandons la

C’est pourquoi, ce même jour, nous appelons l’ensemble des citoyen-e-s, militant-e-s et proches d’Abdelhakim à un rassemblement devant le tribunal de Grasses ce mardi 23 décembre à 10 heures, afin que la Justice dans cette affaire prenne les responsabilités qui s’imposent face au devoir de Vérité et Justice dû à chaque citoyen-e victime de violences et/ou crimes policiers. Le rassemblement sera suivi d’une conférence de presse en présence du Comité de Soutien Hakim Ajimi et des porteparoles de la Campagne Nationale contre les Pratiques Policières Mortelles “Police Personne Bouge ?!”.
Et que la “Justice” dans cette affaire prenne enfin les responsabilités, qui s’imposent, afin de respecter le droit à la Vérité et le droit à la Justice de chaque citoyen-ne victime de violences et/ou crimes policiers !
CAMPAGNE “POLICE, PERSONNE NE BOUGE ?!”http://policepersonnebouge.free.fr/
policepersonnebouge@gmail.com -
COMITE JUSTICE POUR HAKIM AJIMI, FORUM SOCIAL SOCIAL DES QUARTIERS POPULAIRES (FSQP), AC LE FEU,
OLIVIER BESANCENOT / NPA, MOUVEMENT DE L’IMMIGRATION ET DES BANLIEUES (MIB), BOUGE QUI BOUGE, DIVERCITE,
COLLECTIF JUSTICE ET VERITE POUR LAMINE DIENG, DROIT DE CITE, MRAP


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Novembre 2008
28/11 Police partout ,justice nulle part pour les sans abris

En condamnant le DAL à 12 000 euros d’amende, ce jugement crée une nouvelle infraction pour réprimer les associations de lutte de sans logis et les sans abris
Paris le 25 novembre 2008


La juge de proximité du tribunal de police de Paris n’a certes pas suivi la réquisition du Procureur qui avait réclamé 100 euros par tente, car a-t-elle expliqué, l’embarras sur la voie publique par le dépôt ou l’abandon d’objets (en principe ordure, gravats, rebuts…), ne peut être imputé aux objets déposés, mais à l’action de les laisser et les abandonner. Sur la voie publique (Art R 644-2 du Code Pénal) .
Le DAL a toutefois écopé de la peine maximum, pour les quatre « infractions », à savoir trois installations de tentes (un total de 319 tentes), et une installation de sacs de couchage, couvertures, cartons, bâches plastiques … soit 750 euros par « infraction » de 4e catégorie, multiplié par quatre, car DAL est une personne morale, soit 12 000 euros. La confiscation des 319 tentes, saisies depuis plus d’un an par la police a été également confirmée.

Le jugement sera rendu dans 6 semaines, après les fêtes et la Loi Boutin.
Ce jugement a pour objet de satisfaire la rancune d’un gouvernement qui avait dû signer le 14 décembre dernier l’engagement de reloger dans un délai d’un an les 374 familles sans logis de la rue de la Banque majoritairement d’origine migrante. Il donne ainsi des gages à la partie xénophobe de sa majorité. A ce jour, 130 familles ont été relogées, sur 374.

Il s’agit d’un détournement de cet article du code pénal, créé pour sanctionner le dépôt et l’abandon de gravats, de rebuts, ou de poubelles sur le trottoir.
Ce jugement a des conséquences graves, puisque de fait il crée une nouvelle sanction applicable non seulement au DAL, mais à n’importe quel sans abri.

Qu’est ce qui empêche désormais un policier muni d’un carnet à souche de dresser un tel PV à un sans abri isolé, qu’il soit sous tente, dans un sac de couchage , ou sous des cartons .
Le délit d’encombrement de la voie publique s’applique désormais à des êtres humains !

Cet amalgame est insultant pour les familles sans logis qui ont combattu dans la dignité et sans faillir malgré la brutalité de la répression et le froid, pour vivre dans un logement décent.
Ce jugement répressif vise à décourager l’association qui depuis 18 ans, a installé des centaines de campements, sans avoir jamais été poursuivi, et a obtenu au fil des luttes le relogement de dizaines de milliers de familles, pour beaucoup victimes d’une double discrimination, portant sur la couleur de leur peau et la faiblesse de leurs revenus.

Ce jugement est un message dissuasif aux autres associations, ainsi qu’aux exclus du logement qui s’aventureraient à dénoncer leur misère et à s’unir pour réclamer leur droit à un logement. Il vient de fait recréer sous la forme d’une sanction financière le délit de vagabondage.
La loi Boutin en cours de discussion met en place de nombreuses dispositions régressives, le budget du logement est en baisse, le Livret A et l’épargne populaire sont lourdement ponctionnés afin de secourir les banques et les promoteurs au lieu des victimes de la spéculation et des loyers chers, la crise du logement s’aggrave, et les mesures répressives s’abattent sur les précaires, les exclus et les mouvements qui les défendent.

L’association est réconfortée par les nombreux messages de soutien qui affluent et appellent à renforcer et rendre publique ces gestes de solidarité
L’association interjettera appel jeudi matin au tribunal de police, rue de Cambrai.

Un appel à la solidarité pour faire face à cette amende et à d’autres attaques ultérieures est lancé.
L'AdN soutient le DAl faites de même http://www.globenet.org/dal/
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Octobre
26/10 sauvons les archives

APPEL POUR SAUVER LES ARCHIVES
Les archives, traces essentielles de notre mémoire individuelle et collective, sont la source première de ceux qui écrivent l'histoire, généalogistes ou historiens. Ce sont aussi des preuves dont ont besoin les citoyens car les archives justifient et garantissent des droits (nationalité, état civil, carrière, succession, propriété foncière etc...). Les archives contribuent ainsi de manière éminente à l'exercice de la démocratie. C’est d’ailleurs une loi de la période révolutionnaire, la loi du 7 messidor an II, qui a garanti à tout citoyen le libre accès aux archives.
Pour sensibiliser et informer le grand public des menaces et enjeux liés à la disparition de la Direction des Archives de France, disparition programmée par la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, dans le cadre de l’application de la révision générale des politiques publique (R.G.P.P.),

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15/10 FADELA AMARA A NICE : UNE FARCE AVEC DOUBLE CAUTION

" Depuis plusieurs semaines, la crise financière met à nu le caractère odieux et irresponsable de ce capitalisme qui nous mène à la catastrophe après avoir enrichi de manière éhontée une poignée de privilégiés et de profiteurs et provoqué l'appauvrissement du plus grand nombre.

Dans notre département et à Nice, les grandes fortunes s'affichent sans vergogne, alors que la pauvreté et la précarité s'étendent.
A quelques kilomètres, l'un des paradis fiscaux majeurs prospère sans gêne et les banques en faillite y banquètent de façon insolente.

Mais ce ne sont ni les banquiers ni les financiers, pas plus que les inégalités sociales ou le paradis fiscal monégasque qui sont la cible de Fadela Amara en tournée à Nice.

Non, la cible de l'ex-militante et élue socialiste du Puy-de-Dôme, animatrice du mouvement "Ni Putes Ni Soumise" et ministre des banlieues, c'est l'économie parallèle "des quartiers"!

Non contente de vanter le vide de son ridicule et pathétique "plan banlieues", Fadela Amara va jusqu'au bout de sa logique de caution d'un gouvernement spécialiste des propos venimeux sur les étrangers, de la traque des sans-papiers et de leurs enfants et stigmatisant l'immigration.

Aux Moulins, elle a poussé la farce jusqu'au plus loin en osant même faire la leçon aux familles présentes sur l'éducation de leurs enfants et le manque de respect des jeunes.

Oui, l'économie parallèle doit être combattue.
Oui, le respect est indispensable.
Mais il y en a assez de cette hypocrisie des gouvernant-e-s responsables de choix économiques et sociaux qui sèment la misère, alimentent ainsi l'économie parallèle et le racisme dans les quartiers populaires !
Il y en a assez de ces élu-e-s comme le maire de Nice, qui se montrent auprès d’une ministre et envisagent de renoncer malgré les engagements pris, à construire la ligne n°1 du tram pour desservir justement le quartier populaire de l'Ariane et au delà La Trinité !

Et que dire de la double caution apportée à cette farce par les chefs socialistes de Nice présents aux côtés du maire de Nice et de leur ex-camarade aujourd'hui ministre du gouvernement Sarkozy-Fillon... ou des chefs de file de "Nice-Autrement" réunis autour de Zineb Doulfikar qui recevait le même jour la légion d'honneur des mains de Fadela Amara !"

pour le comité de Nice des Alternatifs
Catherine Sackur, porte-parole
Bruno Della Sudda, ancien conseiller municipal
Nice, le 13 octobre 2008

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Septembre
28/09 Pas de taser x26 a Nice

La police municipale de Nice va être une des premières à être équipée du Taser X-26 en France. Il s'agit d'une arme envoyant une décharge de 50000 volts.

Je viens de lancer une pétition contre cette initiative qui doit être débattue au conseil municipal le 10 octobre prochain.

Plusieurs points rendent cette décision contestable :

Le Taser X-26 est considérée par l'ONU comme une arme de torture.
- Il a déjà engendré la mort de 153 personnes à travers le monde.
- Et surtout, l'utilisation par la police municipale est complètement disproportionnée au vu des missions qui lui sont imparties.

J'ai besoin de vous pour faire reculer la municipalité.

Pour plus d'informations, pour m'aider à diffuser cette pétition, et pour la signer tout simplement, vous pouvez consulter le site en ligne que je viens de créer :



pour signer directement : Un article du Nouvel obs

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25/09 Rétention administrative / Une atteinte majeure aux droits des étrangers et au rôle des associations

Le soutien s'organise autour de la CIMADE dont la mision de soutien et d'accompagnement efficace dans les centres de rétention auprès des étrangers est menacée .

La Cimade a pris connaissance avec stupéfaction du nouveau décret et du nouvel appel d’offres relatif à la défense des droits des étrangers dans les centres de rétention administrative.
Le ministère de l’Immigration semble engager un processus de démantèlement de toute possibilité sérieuse d’accompagnement et de défense des droits des étrangers en rétention

en ouvrant la mission à toute « personne morale »,
en émiettant par la concurrence cette mission en huit lots distincts,
en bloquant la possibilité pour les associations d’y répondre en concertation dans le cadre d’un groupement,
en supprimant ainsi toute vision et cohérence d’ensemble. Innovation particulièrement choquante, les textes veulent contraindre les associations à un devoir de neutralité et de confidentialité, interdisant de fait la fonction – fondamentale - de témoignage sur une question aussi sensible en matière de respect des droits humains.


Les textes diffusés par le ministère de l’Immigration apparaissent ainsi comme une remise en cause majeure de l’effectivité des droits des étrangers et comme la volonté de supprimer tout regard et expression de la société civile sur la réalité des centres de rétention.

Au-delà des inquiétudes que la Cimade avait pu exprimer, les textes contredisent ainsi de nombreux engagements que Brice Hortefeux lui avait donnés au début de l’été. En lien avec le Secours catholique avec lequel un partenariat était projeté et annoncé, la Cimade demande à rencontrer le ministre dans les meilleurs délais afin d’obtenir les éclaircissements indispensables.

« Cela fait un certain temps que le ministre manifeste son insatisfaction, et se plaint d’une trop grande liberté dans notre mode d’expression. »

L’appel d’offres publié le 2 septembre, qui vise à sélectionner les structures habilitées à intervenir dans les centres (et que la Cimade remporte traditionnellement, faute de concurrence) exige un devoir de neutralité et de confidentialité.

A travers la Cimade, ainsi éliminée, et perdant du même coup une grande partie de ses ressources budgétaires, le gouvernement attente à l’action de vigilance citoyenne de la société civile, indispensable à l’exercice de la démocratie : personne ne peut nier la disponibil
ité, la compétence et le dévouement sans limites de ses équipiers sur le terrain. Peu d’associations, sinon aucune, ne peuvent prétendre aujourd’hui à une telle qualité d’expertise, d’écoute et de réconfort en matière d’aide aux étrangers : ainsi, ce n’est pas pour rien que des membres du Secours catholique sont engagés sur ce terrain sous la bannière de la Cimade.

L’objectif clair du gouvernement est de faire évoluer les CRA en centres fermés destinés à accueillir tous les migrants dès leur arrivée sur le territoire français : il sera dès lors impossible de formuler toute demande de régularisation en dehors de ces centres. Et, en cas de refus, l’expulsion n’en sera que plus facilement exécutée.

Communiqué de presse 25 septembre 2008 Rétention administrative : la Cimade demande à M. Hortefeux de modifier le nouveau dispositif prévu par le décret et l'appel d'offres

La Cimade a été reçue par le ministre de l'Immigration, Brice Hortefeux, le 22 puis le 24 septembre. Il s'agissait pour elle de vérifier si la volonté du Gouvernement était bien de remettre en cause radicalement la mission de défense des droits des étrangers placés en centre de rétention exercée par la Cimade depuis 24 ans.

Les responsables de la Cimade ont en premier lieu demandé au ministre de rectifier ses propos tenus sur les ondes de France Inter le 8 septembre : la Cimade assume pleinement la mission qui lui est dévolue comme en témoignent ses rapports réguliers et ses multiples interventions et interpellations auprès des services du ministère. C'est en revanche l'Administration, sous la pression des quotas d'expulsion et la grande tension que cette méthode génère en rétention, qui n'est plus en mesure d'éviter les incidents à répétition et les drames. L'incendie du centre de rétention de Vincennes, alors que la Cimade avait alerté le préfet de police à plusieurs reprises sans être entendue, en constitue la preuve.

La Cimade avait en début d'année clairement indiqué au ministre qu'elle était disposée à ce que la mission de défense des droits des étrangers en rétention soit assumée au plan national dans le cadre d'un regroupement de plusieurs associations non gouvernementales. Malheureusement, aucune de ses propositions n'a été retenue. Le décret et l'appel d'offres diffusés fin août, prévoyant des lots éclatés pour lesquels des prestataires de service s'arracheraient des parts de marché, relèvent d'une logique de « concurrence libérale » déplacée en matière de défense des droits de l'Homme.


Lors de ces deux entretiens, la Cimade a expliqué au ministre que le nouveau dispositif constitue la négation du rôle de la société civile et de sa fonction essentielle de témoignage. Elle a développé au ministre les raisons pour lesquelles elle lui demande de modifier le décret du 22 août et l'appel d'offres qui en est issu, afin que les étrangers puissent disposer d'une véritable aide juridique, dans le cadre d'une action nationale cohérente, assurée par des associations non gouvernementales organisées entre elles.

Le ministre a indiqué qu'il ne remettait pas en cause la liberté d'expression des organisations prestataires, a confirmé que ces organisations pourraient répondre, pour un même lot, dans le cadre d'un groupement, a proposé la mise en place de rencontres entre les prestataires et l'évaluation au bout de six mois de la pertinence du nombre de 8 lots.
Tout en prenant note de ces clarifications que le ministère précisera par écrit, la Cimade constate que le ministre n'a pas voulu remettre en cause le principe même de l'éclatement et de l'émiettement, et donc la transformation profonde de la mission de défense des droits des étrangers en rétention.


La Cimade décidera, au cours d'une assemblée générale extraordinaire le 4 octobre prochain, la façon don
t elle poursuivra son action de soutien auprès des étrangers retenus et éloignés.

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JUILLET 2008
31/07 Rénovation ou pretexte à explusion

Le maire de Nice décide l'expulsion, pour restauration du bâtiment, de la CGT -Place St François à Nice.
et propose un déplacement Bd Dubouchage dans 200m2 alors qu'elle disposait de 1600 m².

Lettre ouverte des élus Communistes au maire de Nice
Emmanuelle Gaziello Robert Injey Conseillers municipaux de Nice Pierre Bernasconi Président de l’A.D.E.C.R. 06 Lettre ouverte au maire de Nice des élus communistes niçois et de l’A.D.E.C.R. 06


C’est avec une profonde colère que nous apprenons votre décision, en date du 29 juillet d’expulser la CGT des bâtiments qu’elle occupe Place Saint François.
La Bourse du Travail de la place St François est une des 5 bourses du Travail "historique" de notre pays et sa création remonte à 1893. Ce n'est pas la première fois que des autorités veulent expulser les organisations syndicales qui siègent dans ces bâtiments. En 1903 le maire de l'époque, Honoré Sauvan a tenté de le faire avant de faire marche arrière face au mécontentement populaire, en 1940 la Bourse fut une des premières victimes du régime de Vichy, en 1995-1996 Jacques Peyrat a lui aussi tenté, sans succès, d’exclure la CGT de ces bâtiments. En parallèle à ces tentatives la ville n’y a jamais effectué les travaux nécessaires.
Elle a laissé se dégrader ses bâtiments.....pour pouvoir à terme les récupérer en en évacuant les représentants des travailleurs. Haut lieu des luttes ouvrières, le bâtiment initialement appelé « Palais communal », construit au 16ieme siècle, est dans un état déplorable.
L'état du second bâtiment, l' « l'Aigle d'or » n'a pas de caractère d'urgence ni de dangerosité, puisque la commission n'a pas jugé utile de sonder les planchers. Il a besoin d'une remise aux normes en électricité, travaux qui peuvent être effectués tout en occupant les locaux.
Et pour permettre une réhabilitation de la Bourse du Travail (Palais Communal) qui accueille l'Union locale de Nice de la CGT, l’UD CGT vous a fait part de sa proposition de replier l'UL dans le bâtiment « l'aigle d'or » pendant les travaux de réfection du palais communal. Loin de prendre en compte la dimension historique et actuelle que représente ces bâtiments dans l'histoire sociale de notre ville depuis plus de 110 ans, votre avis d'expulsion et votre proposition d'un relogement Bd Jean Jaurès, dans des locaux non habilités à recevoir du public est vécu comme une agression.
Par la présente nous protestons vivement contre cette décision et nous vous demandons de réunir une table ronde avec les syndicats concernés, les services de la Ville et vous même, afin de trouver une issue rapide et garantir leur retour dans les locaux (Union Départementale et Union Locale), à l'issue des travaux de réfection.

Croyez bien Monsieur le Maire que nous serons très vigilants sur ce dossier, et que malgré le mois d'août, nous prendrons toutes les dispositions pour favoriser la mobilisation de tous les démocrates attachés à conserver au mouvement social un lieu aussi emblématique que la Bourse du Travail.

31/07/2008

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20/07 L'appel des Amoureux au ban public

La liberté d’aimer la personne de son choix est plus que jamais en péril

Des milliers de couples franco-étrangers sont aujourd’hui privés du droit de mener une vie familiale normale en raison du durcissement constant des lois sur l’immigration et des pratiques administratives. Difficultés pour se marier, mariages célébrés à l’étranger non reconnus et refus de visas d’entrée en France provoquant des séparations forcées, multiplication des obstacles pour l’obtention d’un titre de séjour entraînant des situations de précarité et de clandestinité, familles déchirées par des mesures d’expulsion, intrusion dans l’intimité des couples par des enquêtes de police abusives sont quelques unes des injustices vécues.

Parce qu’ils refusent d’être systématiquement suspectés et contrôlés, parce qu’ils n’acceptent plus de vivre cachés ou séparés, plusieurs centaines de couples mixtes mobilisés au sein des “Amoureux au ban public” entrent en campagne pour faire entendre leur voix et exiger une amélioration de leur condition.

Je m’associe aux “Amoureux au ban public” pour que chacun puisse vivre librement et dignement sa relation amoureuse et sa vie familliale.

AdN est signataire de l'appel Signez l'appel

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14/07gRACE POUR mARINA pETRELLA


Non à l’extradition :
Grâce immédiate pour Marina Petrella

Nicolas Sarkozy, le 4 juin 2008, s’adressant depuis le Palais de l’Elysée à la Presse, a rappelé la proposition de la France d’accueillir les membres des forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) qui choisiraient de quitter la guérilla et de renoncer à la violence.

Le MRAP rappelle que Marina Petrella a bénéficié pendant plus de vingt ans de l’asile de la France qui avait été offert par François Mitterrand, Président de la République, aux brigadistes italiens des années noires ayant renoncé à la violence. Il reste aujourd’hui essentiel d’assurer la continuité de la parole de l’État.

En outre, la décision finale de son extradition par le président de la République apparaît en dissonance totale avec les engagements qu’il a pris concernant les FARC.

Le MRAP appelle à la grâce immédiate et effective de Marina Petrella et à l’annulation par le Président de la République de la décision d’extradition qui la frappe.

Le 9 juin 2008, le décret d’extradition a été notifié à Marina Petrella. Cette décision inique engage la responsabilité personnelle du chef du Gouvernement et du chef de l’Etat français. Un recours en Conseil d’Etat a été enregistré.

Après neuf mois d’incarcération à la prison de Fresnes, le gouvernement français a décidé que la seule perspective de Marina Petrella devait être la mort lente puisqu’elle purgera en Italie une peine à perpétuité :

pour des faits remontant à plus de 25 ans, en exécution d’une sentence prononcée en Italie voici 15 ans dans le cadre d’une législation d’exception,

en déni de l’asile de fait accordé par la France aux réfugiés italiens dès 1981 et en violation des engagements de la France de n’extrader aucun de ces réfugiés.

Le décret d’extradition intervient alors que Marina est au plus mal. La perspective de la prison à vie et la séparation d’avec sa jeune enfant de 10 ans la détruisent. Après huit semaines d’hospitalisation en raison d’une très grave dégradation physique et psychique, épuisée et ne s’alimentant plus depuis deux semaines, Marina Petrella a été réincarcérée à la prison de Fresnes… pour se voir signifier le décret de son extradition. Pourtant, son état de santé justifie pleinement l’application de la clause humanitaire prévue par les textes régissant l’extradition.

Depuis le jeudi 12 juin, Marina a été replacée à l'hôpital psychiatrique Paul Guiraud de Villejuif, dans les mêmes conditions aberrantes dans lesquelles elle avait déjà passé une cinquantaine de jours.

Ecrivez pour demander l'abrogation du décret
M. Nicolas Sarkozy, Palais de l’Elysée, 55 rue du Faubourg Saint-Honoré,
75008 Paris – email : sur le site http://www.elysee.fr/accueil/, onglet « écrire au président »

M. François Fillon, Hôtel Matignon, 57 rue de Varenne, 75700 Paris – email : sur le site
http://www.premier- ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire, onglet « écrire au Premier ministre » et service.presse@pm.gouv.fr

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18/06 la directive de la honte adoptée !!

la directive de la honte : Les eurodéputés ont adopté, mercredi 18 juin, la directive "retour", qui vise à harmoniser les règles d'expulsion des sans-papiers dans l'Union européenne. Le texte, résultat d'un compromis conclu avec les 27 Etats membres, a été approuvé par 367 voix contre 206 et 109 abstentions.
Les amendements proposés par les opposants au texte ont été à chaque fois rejetés avec des écarts de plus de 100 voix.

Le projet de directive retour tel qu'il a été dernièrement modifié et adopté par les représentants des Etats membres le 22 mai dernier est encore plus alarmant que le texte amendé par le Parlement Européen en septembre dernier contre lequel nous nous étions mobilisés.

Alors que les points suscitant notre inquiétude sur le premier projet subsistent, on note un durcissement du texte qui prévoit notamment:
- un enfermement des étrangers pouvant atteindre dix-huit mois, pour le seul fait d'avoir franchi des frontières et de vouloir vivre en Europe ;
- la détention et l'éloignement des personnes vulnérables (femmes enceintes, personnes âgées, victimes de torture,...) et des mineurs qu'ils soient ou non accompagnés, au mépris du respect de l'intérêt supérieur de l'enfant. La dernière version de ce texte permet la détention et l'expulsion forcée des mineurs isolés vers un pays tiers (autre que leur pays d'origine) où ils n'ont ni famille ni tuteur légal ; en outre, il n'est plus imposé aux Etats de fournir un titre de séjour aux personnes souffrant de maladies graves,
- une systématisation de l'interdiction du territoire de l'UE pendant cinq ans pour les personnes expulsées, soit l'exclusion et la criminalisation de ces personnes ;
- le renvoi des étrangers vers les pays par lesquels ils n'ont fait que transiter, sans qu'ils aient un lien avec ces pays.

Le projet de directive doit maintenant être soumis au vote du Parlement européen le 18 juin prochain.
Devant l'imminence de ce vote, il est important que la mobilisation se poursuive afin que ce projet de directive soit rejet

http://www.directivedelahonte.org/

Rappel
Depuis 1990, la politique européenne conduite par les gouvernements en matière d'immigration et d'asile s'est traduite par une réduction continue des garanties et des protections fondamentales des personnes. L'Europe se transforme en une forteresse cadenassée et met en oeuvre des moyens démesurés pour empêcher
l'accès à son territoire et expulser les sans-papiers.
Le projet de directive, s'il était adopté, constituerait une nouvelle régression.
En prévoyant une rétention pouvant atteindre 18 mois pour des personnes dont le seul délit est de vouloir vivre en Europe, il porte en lui une logique inhumaine : la généralisation d'une politique d'enfermement des personnes étrangères qui pourrait ainsi devenir le mode normal de gestion des populations
migrantes. En instaurant une interdiction pour 5 ans de revenir en Europe pour toutes les
personnes renvoyées, ce projet de directive stigmatise les sans-papiers et les transforme en délinquants à exclure.

L'Union européenne n'est pas parvenue mercredi à un accord sur la fixation d'une durée maximale de détention des immigrants illégaux avant leur expulsion vers leurs pays d'origine. Les ambassadeurs des Vingt-Sept ont tenté sans succès de parvenir à un compromis qui aurait fixé à 18 mois, comme en Grande-Bretagne, la durée maximale de détention, et à cinq ans l'interdiction de pénétrer à nouveau sur le territoire de l'UE.

L'actuelle présidence slovène de l'UE et un groupe de députés européens avaient conclu le mois dernier un projet d'accord en ce sens, mais les Etats membres l'ont rejeté et de nombreux parlementaires se sont insurgés contre ce texte qui est le résultat de près de trois années de négociation. "Il n'y a pas eu d'accord", a déclaré un diplomate. "Plus de 10 pays avaient des réserves, ce qui est beaucoup." La situation est désormais bloquée et la médiatisation un débat en Europe risque de compliquer l'adoption d'un compromis. Des militants des droits de l'homme ont manifesté mercredi à Bruxelles contre ce projet de directive jugé très dur, puisque la durée de la détention n'est que de 32 jours en France.Les pays membres seraient autorisés à maintenir une durée de détention inférieure au maximum de 18 mois, mais les défenseurs des immigrants illégaux estiment que la directive européenne risque de les inciter à l'augmenter progressivement.
"Le texte est basé sur les pires pratiques de l'UE", a déclaré un des manifestants de Bruxelles, Cédric Vallet.

L'Allemagne, où la durée de détention est de 18 mois, l'Autriche et la Grèce estiment que la disposition du texte obligeant les Etats membres à prendre en charge l'assistance juridique à accorder aux immigrants risquait d'être coûteuse. D'autres pays jugent que le projet de directive ne donne pas assez de temps
aux immigrés illégaux, dont le nombre est estimé à huit millions dans l'UE par la Commission européenne, pour décider d'un retour volontaire dans leur pays d'origine.Plus de 200.000 immigrés illégaux ont été arrêtés dans l'UE pendant la première moitié de 2007 mais moins de 90.000 ont été expulsés. La procédure aboutit parfois à des conséquences tragiques: un ressortissant camerounais s'est suicidé jeudi dernier en Belgique après avoir appris qu'il allait l'être.
Cet échec est de mauvais augure pour la présidence française de l'UE, au deuxième semestre de 2008, au cours de laquelle Nicolas Sarkozy veut parvenir à un "pacte sur l'immigration", un sujet qui divise profondément les Etats membres.

Le président français a vivement critiqué l'Espagne socialiste, qui a régularisé plus de 700.000 immigrés clandestins en 2005, dans la mesure où ils sont ensuite libres de se rendre dans n'importe quel autre pays de l'UE.

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9/06 hOMMAGE A dAOUDA

A la PRISON DE NICE, Daouda, jeune Guinéen, est retrouvé pendu dans sa cellule d'isolement.

Un rassemblementa eu lieu Dimanche 08 Juin 2008 à 14h sur la place du palais de justice de Nice

pour réclamer la vérité sur le décès en prison d'un artiste et musicien guinéen, Daouda Bangoura, 32 ans, originaire de Conakry et qui se serait pendu en cellule d'isolement à la maison d'arrêt de Nice, dans la nuit du Vendredi 30 au Samedi 31 Mai 2008.

Le film du rassemblement - 8'16 pour Daouda


Il avait été interpellé après le vol d'une bouteille de whisky de 25cl dans un supermarché et avait été condamné à un an de prison ferme pour récidive de séjour irrégulier sur le territoire français,en vertu de la loi sur les peines planchers; peine à l'issue de laquelle il aurait dû être expulsé.

Suite à un incident qui reste à déterminer, il a été placé en quartier disciplinaire sur avis du médecin de la prison malgré la contre-indication de son médecin traitant. Il a été retrouvé mort au petit matin dans sa cellule d'isolement.

Son avocate, Me Marie-France Clerc, qui devait plaider sa cause à la cour d'appel, devrait être prochainement mandatée par la famille pour éclaircir les zones d'ombres qui entourent sa mort.

Présents lors de ce rassemblement, des représentants de l'AdN, de RESF, de la CIMADE ainsi de SOS Racisme qui soutiennent notre action.
Plusieurs associations africaines ainsi que les artistes qui l'ont connu luiont rendu hommage qui ne sera pas le dernier
Enfin, une collecte a été organisée afin de permettre un rapatriement du corps et un enterrement dans les meilleurs conditions possible
et aussi de prendre en charge des frais de jusrice et aider sa famille.

La générosité et le soutien ont été vraiment importants cet après midi et cela a donné du courage à ses amis, qui continuerons à recherche la vérité et la justice.

d'autres événements auront lieu.

Si vous souhaitez soutenir ce mouvement de solidarité adressez nous un mail et nous ferons suivre . Vous trouverez aussi cette acualité sur notre site .

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4/7 Présidence de l'Union/ présidence des expulsions

Le "NON à l'Europe bunker" vivement réprimé par d'importantes forces policières.


A l'initiative de la L.D.H., du MRAP, d'ATTAC, du COVIAM, de RESF, du NPA 06, a été organisée lundi 7 juin dans un hôtel de Cannes, une conférence de presse
contre la politique d'immigration et droit d'asile de l'Union Européenne.

Dans le même temps une chaîne humaine composait, à la frontière de la zone interdite aux manifestations, la phrase "Non à l'Europe bunker" ;
et une banderole portant la même phrase était déployée le long d'un bus à impériale sur le parcours de la Croisette, aux abords du Palais des Festivals où étaient réunis les ministres européens qui envisagent de fermer plus encore aux êtres humains les barrières de l'Europe.

Les manifestants, 23 hommes et femmes de tous âges et de toutes sensibilités citoyennes, ont été brutalement arrêtés et placés en détention.
Deux journalistes de la télévision allemande Deutsche Welle, qui tentaient de filmer la manifestation, ont eux aussi été retenus, malgré leur accréditation officielle pour ce sommet européen.

L'Europe en construction ne semble pas plus tolérer les mouvements de population que l'expression des idées qui la contredisent, alors que les marchandises et l'argent, eux, circulent librement. L'Europe des peuples libres s'éloigne à grands pas ! Nous appelons les citoyens à refuser cette Europe-là et à participer à la construction d'une Europe ouverte, fraternelle, respectueuse des droits de l'homme

Attac- Les - Alternatifs - Le Coviam- La Ligue des Droits de l'Homme- Le Mrap - Le Npa 06 Nous vous proposons 2 vidéos :

http://www.dailymotion.com/attac06/video/10173905

http://www.dailymotion.com/video/x62ry4_non-a-leurope-bunker_news

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5/06 les lois d'exclusion frappent toujours les mêmes

 

A Nice, un travailleur immigré soutenu par la C.G.T. pour l'obtention de ses papiers,
a été arrêté dans un restaurant son lieu de travail VENDREDI 30 MAI . Il a été relaché et est toujours sans papiers et maintenant sans-travail.

A noter que'aucune descente n'a jamais été effectuée à Nice dans l'un des restaurants préféré de Sarkozy où ont travaillé des clandestins .

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ai 2008

28/05 VOATATIONS CITOYENNES

Campagne nationale du 19 au 25 mai 2008

COMMUNIQUE du collectif « VOTATION CITOYENNE » Paris, le 27 mai 2008 Avec 32 205 votants dont 94,95 % de « oui » à la question « Etes-vous pour la reconnaissance du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales ? » contre 24 991 en 2006 (il n’y a pas eu de « votation citoyenne » en 2007) et 20 896 en 2005, l’opération « votation citoyenne » a connu un nouveau succès en 2008 à Paris. D’autant que, cette année, les étudiants fortement mobilisés par ailleurs n’ont pas participé comme en 2006

. Ce résultat témoigne de la persistance et de la force de la motivation, en faveur de cette réforme, des militants qui ont participé à la consultation. Il traduit aussi l’accueil bienveillant de la population sollicitée sur les marchés, dans les gares, les associations, les bibliothèques, les lieux culturels et les mairies. Ce n’est pas étonnant quand on connaît les réponses aux sondages de plus en plus favorables depuis une dizaine d’années. Certes, il existe toujours des opposants ; la plupart refusent de participer à la consultation bien qu’ils soient sollicités pour déposer un bulletin « non » dans l’urne. Mais il n’a jamais été signalé d’incidents même si certains discutent d’une telle mesure.

Le climat a changé. Certaines personnes sont étonnées que tout le monde ne vote pas, d’autres sont choquées à l’idée que des citoyens de l’Union européenne puissent voter après 6 mois de présence alors que les citoyens non communautaires ne peuvent pas après plusieurs dizaines d’années de présence sur le territoire. Reste à convaincre les « constituants », les parlementaires qui ont la charge de rendre la Constitution plus démocratique. Seront-ils les derniers à voir qu’une véritable démocratie ne peut exclure une partie significative de la population ? Dans certaines communes, le tiers des adultes sont exclus des consultations du seul fait de leur nationalité. La France sera-t-elle le dernier pays de l’UE à reconnaître le droit de vote des résidents étrangers non communautaires comme elle a été le dernier pays à faire voter les citoyens de l’UE aux élections municipales ?

Aucune autre réforme ne touche aussi directement une partie de la population. Ne pas répondre à son attente aujourd’hui quand il est question de démocratie serait un geste lourd de conséquences. Cette partie de la population aurait l’impression que la démocratie n’est qu’un jeu entre ceux qui ont le pouvoir et ceux qui y aspirent et, dans ce jeu, d’avoir servi de monnaie d’échange, de masse de manœuvre. Y a-t-il une réforme plus démocratique que celle qui ouvrira le droit de vote à de nouveaux citoyens ? Qui est demandée depuis une trentaine d’années par la société civile ? Qui est soutenu de façon majoritaire par la population ?

C’est pourquoi nous souhaitons qu’elle soit incluse dans la réforme de la Constitution discutée ces jours-ci à l’Assemblée nationale, et à partir du 10 juin au Sénat.

A Nce une campagne de sensibilsation a eu lieu pendant cette semaine à l'initiative du collectif local. Nous étions peu nombreux dommage !!!

23/05 Sauvons le tissu associatif culturel

Ne laissons pas mourir l'action culturelle et solidaire sous Sarkozy !

Il existe en France un secteur d’activité d’une incroyable diversité et d’une effervescence continue, menacé de précarité et de disparition par la politique du président de la République.

Créateur de lien social et d’emplois, le tissu associatif culturel contribue à l’épanouissement des individus, encourage leur créativité et leur émancipation en plaçant l’humain au centre de ses préoccupations. Ce secteur de l’action artistique et culturelle déploie, sur tous les territoires où il agit, des visions sensibles et solidaires du monde.

Dans des domaines aussi divers que les cultures urbaines (danse hip hop, rap, slam…), les musiques actuelles, les musiques savantes, le cirque, les arts de la rue, les arts plastiques, la danse, le théâtre, la marionnette, la poésie, les arts numériques, le cinéma, la vidéo, la littérature, le conte, etc., une multitude de projets, de lieux et d’organismes favorisent les initiatives de création, diffusent les œuvres, multiplient les démarches d’éducation artistique et culturelle, encouragent les pratiques en amateur, dans un souci constant de concertation et de partage avec la population de leur territoire.

C’est ainsi que des catégories sociales, qui restent trop souvent à l’écart des lieux culturels intimidants, se retrouvent impliquées d’une manière ou d’une autre dans des projets qui génèrent de la confiance, accroissent leur capacité à décoder le monde et à agir...

Pour lire la suite et signer le manifeste
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17/05 Les nazillons nicois invitent les anciens ss

Ce samedi à la librairie du Paillon, tenue à Nice par la mouvance "identitaire" de l'extrême droite, se déroule une après-midi de dédicaces peu commune: elle rassemblera quelques uns de la cinquantaine de survivants de la Légion des volontaires français (LVF) et de la division Charlemagne, qui ont porté l'uniforme de la Waffen SS pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les jeunes militants d'extrême droite, qui avaient déjà fait le succès, dans les années 60-70, des romans historiques de Jean Mabire sur ce qu'on appelle dans ce milieu la "grande armée européenne", sont toujours très friands de ces livres de souvenirs.

Nice va donc connaître une des très rares apparitions publiques de ces hommes qui n'ont rien renié de leur engagement militant. André Bayle, qui vit près de Marseille, vendra son ouvrage, "Des Jeux Olympiques à la Waffen SS".

Explication du titre: en 1936, à 10 ans, l'auteur a défilé aux côtés de son père, entraîneur d'une équipe sportive française, au stade olympique de Berlin devant le Führer, à l'occasion des Jeux olympiques. D'où son émerveillement devant l'Allemagne nazie et, en 1943, son engagement sur le Front de l'est.

Fernand Costamagna, qui habite l'arrière-pays niçois et utilise le pseudonyme de "Costabrava" signera le sien, intitulé "Le Soldat Baraka". La veuve de Pierre Rostaing signera la réédition du livre de feu son mari,"Le Prix d'un serment". Georges Gonzague dédicacera l'ouvrage "Trois jeunesses provençales dans la guerre", un livre qui avait déjà été publié sous le même titre par Luc Deloncle.

Pour finir, un dessinateur de BD qui a trouvé drôle de s'affubler du pseudonyme "Franc Rahich" [jeu de mots avec "Frankreich", "la France en allemand", ndlr] vendra son album consacré à la division Charlemagne. Et nul doute qu'on devrait voir, dans cette librairie niçoise, quelques autres vétérans ou leurs descendants, venus non seulement se souvenir, mais aussi transmettre.

Des commémorations régulières en France et en Allemagne

Se souvenir: les anciens volontaires français se sont constitués, dès après guerre, en association informelle, qui se chargeait autant d'organiser des commémorations que de favoriser la réinsertion de ceux frappés par des peines de prison.

Le temps passant, les "anciens" se faisant moins nombreux, les volontaires français ont fini par s'agglomérer à la Truppenkameradschaft IV, une section de la Hilfsgemeinschaft auf Gegenseitigkeit ehemaliger Angehöriger der Waffen SS (HIAG), association basée en Allemagne qui regroupe tous les survivants.

Des commémorations régulières les rassemblent, en rangs certes de plus en plus clairsemés: en France, la date habituelle était le 30 janvier (date de la nomination de Hitler comme chancelier en 1933) à Paris, et tout ce petit monde se retrouvait, après un repas, au pied de la statue de... Charlemagne, à deux pas de Notre-Dame; en Autriche, au Ulrichsbergtreffen qui a lieu en Carinthie; en Allemagne et précisément dans la localité bavaroise de Bad Reichenhall, où le 8 mai 1945, le général Leclerc avait fait fusiller plusieurs Waffen SS français faits prisonniers.

Mais en même temps que "se souvenir", il y a aussi "transmettre". Les "anciens" ont en effet passé le flambeau aux plus jeunes, les ont formés. C'est bien ce dont témoigne la réunion de Nice et à tous les événements évoqués plus haut, le nombre des jeunes dépasse très largement celui des vétérans.

Pour ces vétérans, la SS n'était qu'une armée d'idéalistes anticommunistes

Mais former à quoi? A dépasser le nationalisme français pour développer l'idée d'une conscience raciale commune à l'Europe blanche. A maintenir, dans une atmosphère d'opprobre généralisé, le souvenir du Reich et de sa politique, en "oubliant" bien sûr la Shoah, l'antisémitisme, l'extermination des opposants et des résistants.

A entretenir le mythe selon lequel la SS n'était au fond qu'une armée vaillante d'idéalistes anticommunistes, et, pour les volontaires français, de patriotes sincères qui se sont simplement trouvés "du mauvais côté" en 1945.

Lorsque j'avais interrogé en 1995 Henri Fenet, sorte de héros emblématique des SS français, un des derniers défenseurs du bunker de Hitler en 1945, il nous avait confirmé jouer, à travers ses conférences, ce rôle de "passeur" d'idées et de "grand témoin", auprès des militants de mouvements qu'il avait préféré ne pas nommer.

Tout ceci pour dire, à partir de l'insignifiante réunion de Nice, que si la France républicaine célèbre la Résistance, la France collaborationniste continue à honorer ses survivants et ses grands anciens. Dont certains, qui ont également combattu dans la Milice, se réunissent aussi épisodiquement du côté du plateau des Glières, où les miliciens de Darnand donnèrent l'assaut au maquis.
Par Jean-Yves Camus | 17/05/2008 | 16H44
http://www.rue89.com

Aux élections municipales les Jeunesse identitaires : 3%
A l'election législative du 5éme canton dimanche 4,6 % au premier tour .

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7/05 Droit des femmes en danger

Il n'y a plus de Ministère pour les Droits des femmes, et
maintenant le Service administratif (Délégations régionales
et départementales aux Droits des Femmes et les CIDFF) est
attaqué par le Gouvernement qui cherche à le démanteler.

Mobilisons nous pour :

Le maintien du Service des droits des femmes et de l'égalité et de son réseau de délégué/es régionales et de chargé/es de mission départementales, doté de véritables moyens d'intervention ; La nomination d'un/e ministre chargé/e des Droits des femmes et de l'égalité.

Signons la pétition:

ci-dessous le lien pour signer la pétition en ligne :

http://www.servicedroitsdesfemmesendanger.org

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14/04 Marche du Tirailleur senegalais entre Nice et Menton

L'ASSOCIATION MEMOIRE DU TIRAILLEUR SENEGALAIS - A.M.T.S. - est créée en février 2008 par quelques professeurs, fils et petits-fils de tirailleurs, hommes et femmes sensibles au devoir de mémoire à l'égard des tirailleurs.

L'A.M.T.S. a pour objectif "-entretenir et commémorer la mémoire du Tirailleur- faire connaître l'engagement des soldats d'Afrique coloniale dans les guerres de la France" -Statuts de l'A.M.T.S., déclaration en date du 28 février 2008, Préfecture des Alpes-Maritimes-.

Le silence des non-dits interroge sur la participation des soldats noirs dans les conflits de la France. Comment ont-ils été recrutés? Quelles ont été les résistances? Comment ont-ils vécu au front et à l'arrière? Comment ont-ils perçu la propagande raciste allemande? Quel rôle après la Seconde guerre mondiale les soldats coloniaux ont-ils tenu dans les guerres de décolonisation en Indochine, en Algérie? Autant de questions que de pistes de recherche auxquelles l'AMTS souhaite développer avec la contribution des témoignages, des enseignants, des historiens et de toutes les bonnes volontés.

L'AMTS oeuvre pour que la connaissance historique et géographique de l'engagement des tirailleurs dans les guerres de la France prenne place parmi les thèmes enseignés au primaire, au collège et au lycée. Les documents et propositions de pistes pédagogiques mis à la disposition des enseignants sur le site, ont pour objectif de favoriser l'approche didactique selon les niveaux. L'association propose à ce titre des liens et publications pouvant servir à diversifier les sources documentaires.


La lutte contre l'analphabétisme, un critère du mal développement, est un objectif majeur de L'AMTS . C'est dans ce cadre que l'AMTS entreprend la création d'un Institut du Tirailleur, un centre d'enseignement général et technique en Afrique de l'Ouest. Il s'agit de favoriser l'émergence des ressources intellectuelles en accordant à nombre d'enfants ruraux, la possibilité de faire des études et ou une formation de qualité.

L'A.M.T.S. organise le 8 mai 2008, la première édition de la Marche du Tirailleur entre Nice et Menton. Cette ville était le terminus d'une longue chaîne qui trouvait son origine dans les champs de bataille. A Menton furent donc accueillis plusieurs centaines de tirailleurs sénégalais. NKY Dembélé (22 ans) premier tirailleur à y mourir le 11 Décembre 1914, y reçut des funérailles patriotiques et solennelles. Cette marche est un moment de convivialité et une manière pour l'AMTS d'entretenir une dynamique mémorielle.

Je tiens à remercier les membres de l'association et ceux qui nous rejoindront bientôt. Toute ma reconnaissance aux collègues, amis et sympathisants qui ont accueilli avec bienveillance cette initiative. Bienvenue sur le parcours de la Marche du Tirailleur.

Le site de l'association : www.amtstirailleur.org
Gaspard MBAYE Professeur d'Histoire-Géographie Président AMTS

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01/03/2008 jOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE droit des femmes
.

Rassemblement Samedi 8 mars à 14h30 place Masséna à Nice
La lutte continue !
Journée internationale pourles droits DES femmes

Dans la sphère privée comme dans la sphère publique, les femmes subissent des violences

PARCEQUE les femmes ne veulent plus subir...... nous nous battons pour :

• Violences conjugales : en France, en moyenne, une femme meurt tous les trois jours des suites de violences au sein du couple.
• Viols : 48 000 femmes sont violées chaque année en France, selon l’enquête menée en 1999 par l’Enveff
• Mariages forcés, mutilations sexuelles et diverses formes d’esclavage
. Dans le monde du travail, les inégalités professionnelles entre femmes et hommes s’aggravent. Les femmes représentent:
• 80 % des salariés pauvres (payées en dessous du Smic) ;
• 57 % des chômeurs non indemnisés inscrits à l’ANPE;
• 83 % des emplois à temps partiel ;
• 60 % des emplois aidés ou en CDD...
• Une réelle volonté politique dans la lutte contre les violences envers les femmes avec l'adoption d'une loi-cadre ;
• Un emploi stable à plein temps pour celles qui le souhaitent ; pour l'égalité des salaires entre les femmes et les hommes ;
• Le droit à un logement décent avec un loyer accessible, l'application de la loi de réquisition ; • Un service public de la petite enfance, avec la gratuité des crèches et leur développement ; Le remboursement par la Sécurité 1968 Sociale de tous les moyens de contraception ;
-• Le droit à l’avortement, l’application de la loi de 2001 et la suppression du plan «hôpital 2007» et des franchises 2008 médicales; • La liberté de choisir sa sexualité ;
• Un statut d’autonomie pour les femmes migrantes et le droit d’asile pour les femmes persécutées dans leurs pays en raison du seul fait d’être femme ;
• La défense de la laïcité, contre l'ingérence du religieux dans le politique, contre tous les intégrismes religieux ;
• La solidarité avec les femmes du monde entier.

Le Collectif Départemental pour les Droits des Femmes
Premiers signataires : Des personnes à titre individuel et les organisations :
ADN, Agir contre le racisme, Altermondialisme et Ecologie, Artisans du Monde, Attac06,
CGT Educ'Action, LCR, Ligue des Droits de l'Homme (LDH), Les Amis de la démocratie,
Les Alternatifs, Les Verts, Planning Familial (MFPF), MRC, PCF, PS , UD CFDT, UD CGT, Union syndicale Solidaires.. . :
collectif06.droits.femmes@aliceadsl.fr
Tract avec texte complet à diffuser massivement
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15/02bien-logés, mal-logés, sans abris, solidaires, citoyens.

Un documentaire inédit et en exclusivité sur Dailymotion signé des Enfants de Don Quichotte. (Réalisation: JB et Augustin Legrand, Ronan Denecé)
http://www.dailymotion.com/fr/featured/video/x4d8j5_poudre-aux-yeux_politics

71 minutes de résistance au présent.

Le 26 octobre 2006, de simples citoyens se mobilisent pour fédérer les sans abris de Paris et défendre leurs droits.
Voici l'histoire de leur combat dont ce film se veut être un prolongement, une arme, un outil.
Véritable camp retranché, le canal saint martin fut pendant quelques mois l'expression d'une nouvelle forme de résistance.

L'amplification de cette résistance ne doit pas cesser, par le biais de ce documentaire nous invitons chacun d'entre vous à participer à cette lutte citoyenne et fraternelle;

Le 21 février 2008, les 28 associations unies, parmi lesquelles le Secours Catholique, la Fondation Abbé Pierre et ATD Quart Monde appellent à un rassemblement pour une nuit blanche citoyenne, Place de la République à partir de 18H00.

Pour une véritable politique publique du logement, pour le respect du droit, pour la bonne application des promesses électorales. www.lesenfantsdedonquichotte.com

Quefaiton à Nice, les candidats font aussi de belles promesses sur le logment social à qui annoncera le plus gros chiffre e nouveaux logemenst mais pas un mot sur les SDF de plsu en plus nombreux .

L'AdN organisera un repas comme chaque année alors appel aux bonnes volontés

Photo : campement à Nice
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22/02 C .EStrosi pour la suspension du droit du sol à Mayotte .

Secrétaire d'Etat à l'Outre-mer et candidat à la mairie de Nice Christian Estrosi a proposé vendredi 22 février la "suspension exceptionnelle du droit du sol à Mayotte, collectivité ultramarine où l'immigration clandestine est un problème majeur".
Au 31 juillet 2007, parmi les 186.542 personnes vivant à Mayotte, figuraient de nombreux étrangers venus des autres îles des Comores, indépendantes de la France depuis 1975, notamment Anjouan, la plus proche.
En 2002, l'Insee estimait que 80% des 53.000 Comoriens vivant à Mayotte étaient en situation irrégulière. Christian Estrosi, un très proche de Nicolas Sarkozy, a lancé, comme son prédécesseur François Baroin, un ballon d'essai . "Nous pourrions prendre une décision exceptionnelle qui fasse que tout
enfant né de parents en situation irrégulière ne puisse plus réclamer son appartenance à la nationalité française", a-t-il affirmé.
A Mayotte, le nombre de naissances a augmenté de 50% en dix ans, dont les deux-tiers sont le fait de femmes en situation irrégulière, selon un rapport parlementaire de mars 2006. La maternité de Mamoudzou est réputée être la première de France en nombre annuel de naissances.
M. Estrosi a fait cette déclaration en évoquant le contexte incertain à Anjouan, à 70 km de Mayotte.
Le gouvernement fédéral comorien envisage une opération militaire contre cette île autonome, avec le soutien de l'Union africaine et de la France.
Il n'en fallait pas moins pour relancer le débat sur le droit du sol.
Le constitutionnaliste Guy Carcassonne a estimé qu'un éventuel aménagement de ce droit n'était "pas contraire à la Constitution": "le droit du sol a été reconnu par les lois de la République, mais ce n'est
pas du tout un principe constitutionnel". Le président du Modem François Bayrou a réaffirmé vendredi qu'il fallait trouver "une autre règle" concernant l'attribution de la nationalité française aux enfants nés à Mayotte et en Guyane, affectés par une forte immigration clandestine.
Pendant la campagne présidentielle, le leader centriste s'était déclaré "favorable à ce que la nationalité française ne soit plus automatique, dès l'instant qu'en Guyane ou à Mayotte, on est venu seulement pour
accoucher sur le territoire national".
Même si ses ténors n'étaient pas montés au créneau vendredi après-midi, la gauche a réagi à l'unanimité contre les propos de M. Estrosi: ses déclarations "sont inefficaces, irresponsables et dangereuses", selon le député (app PS) René Dosière.
"Qui nous dit que ce projet -expérimental et limité à Mayotte- ne sera pas, demain, étendu à d'autres territoires français, voire à la France métropolitaine?", s'interroge la sénatrice de Seine-Saint-Denis Eliane
Assassi (PCF), "profondément scandaliséee. La sénatrice verte Alima Boumediene-Thiery a dénoncé des "propos intolérables". Les associations ne sont pas en reste. SOS Racisme a demandé au
gouvernement de "renoncer" à une possible réforme du droit du sol à Mayotte. Vu d'Anjouan, cette île française représente un Eldorado, comme l'Europe vue du détroit de Gibraltar, avec les mêmes drames. En août 2007, le naufrage d'un bateau d'immigrés clandestins entre Anjouan et Mayotte avait provoqué la mort de 17 personnes.Source AFP

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10/02/08 Peyrat a la chasse aux immigrés

Je suis de ceux qui ont appartenu à un parti qui prônait l'ordre et qui était contre l' immigration et je ne regrette pas d'avoir été au FN revendique souvent Peyrat maire de Nice
Personne n'a oublié qu'il partage une grande partie des idées de ce parti qu'il n'a jamais renié même lorsqu'il appartenait a à l' UMP( que cela ne gênait pas tant qu'il était maire de Nice).

La naturel revient :

Depuis juin 2007 les mairies ont pris en charge l'inscription des enfants à l'école et lors de la constitution du dossier à Nice, une pièce d'identité est demandée .
Pour la rentrée scolaire, nous étions très inquiets de cette mesure gouvernementale connaissant le maire de Nice, et le voilà qui, à la veille des élections municipales se rappelle aux bon souvenir du préfet pour aider Hortefeux à faire son chiffre.

Peyrat via Chauvet(adjoint qui avait beaucoup oeuvré pour l'arrêté anti mendicité) écrit le 24janvier 2008 au préfet car il s'inquiète "d'une possible présence illégale sur le sol français de certains demandeurs (exemple : un passeport étranger dont le visa est expiré, un passeport sans visa, une carte de séjour périmée....
Il rappelle au préfet l'article 40 du Code de Procédure Pénale qui oblige tout fonctionnaire qui a connaissance d'un délit d'en informer le procureur et demande au Préfet les consignes à suivre .

L'AdN a écrit au préfet et au procureur de la république .

lettre au maire du Sden- cgt
Monsieur le Sénateur Maire,
Depuis l'année dernière, la Mairie de Nice procède elle-même aux inscriptions dans les écoles de la ville, délivrant une attestation de pré-inscription. Notre organisation syndicale s'était alors inquiétée de la situation des enfants de familles "sans papier" (la scolarisation étant obligatoire dès le moment où un enfant séjourne sur le territoire français, et ce quelque soit la situation de la famille). La Mairie s'était engagée à ce que ce système de pré-inscription ne serve en aucune manière à relever la situation de familles en situation irrégulière.
Pour 2008-2009, la liste des documents nécessaires pour inscrire un enfant a été modifiée par la Mairie de Nice, cette dernière demandant à présent, en plus des documents habituels (Livret de famille ou extrait d'acte de naissance) une pièce d'identité avec photo de l'un des 2 parents, ce qui n'a jamais été demandé et ne correspond pas aux demandes habituelles des Mairies (une simple visite des sites internet des grandes villes française montre que seuls le livret de famille ou un extrait de naissance de l'enfant sont nécessaires).
Dans la foulée Monsieur Chauvet, Adjoint délégué a saisi le Préfet des Alpes-Maritimes, pour lui demander, en votre nom si:
Cette procédure est en complète contradiction avec les engagements pris.
D'une part, il n'est absolument pas obligatoire que ce soit l'un des parents qui inscrive leurs enfants.
D'autre part une telle décision va amener des familles (par crainte d'être expulsée) à ne pas scolariser leurs enfants, ce qui serait en complète contradiction avec le droit et l'obligation de scolarisation et extrêmement choquant sur le plan humain.
Nous ne pouvons imaginer que la Ville puisse utiliser les enfants pour "repérer" les familles de sans papier, mettant de plus ses fonctionnaires municipaux chargé-e-s dans une situation morale difficile. Nous rappelons que les fonctionnaires municipaux en charge des pré-inscriptions ne sont pas habilités à vérifier des papiers d'identité.
Nous vous demandons de bien vouloir faire retirer, des pièces à fournir, les papiers d'identité des parents.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, à l'expression de notre dévouement pour le Service Public d'Education.
Pour le Sden-Cgt Educ'Action 06- Yvon Guesnier

Nous avons rencontré des problèmes de cet ordre lorsque des étrangers souhaitaient se marier à Nice et constaté qu'il valait qu'il mieux accompagner les futurs époux ou leur conseiller de choisir une autre mairie plus romantique .
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08/02/ Les insoumises agressées

Par les insoumis-es dissidentes du mouvement Ni Putes Ni soumises

Dimanche 3 février, treize militants des Insoumis-es* étaient réunis en Assemblée générale constitutive afin de voter des statuts et d’élire un conseil d’administration.
Un commando de cinq individus a fait irruptiondans les locaux. Les membres de ce commando ont renversé la table de réunionsur les militants, cassé une partie du matériel et proféré des menaces verbales. Une militante, prise à partie, a été molestée, jetée contre le mur et frappée. Le meneur du commando a déclaré vouloir « nous faire passer unmessage ».
A plusieurs reprises, il a demandé si « le message est clair».
Mais quel message voulait-on nous transmettre ?
Les menaces ont été enregistrées grâce au téléphone portable de l’une des personnes présentes à la réunion.
Deux des agresseurs ont été formellementidentifiés par trois militantes des Insoumis-es. Des fonctionnaires de la police judiciaire du Xe arrondissement de Paris se sont rendus sur place pour constater les dégâts. Une plainte a été déposée au commissariat. Une enquête est en cours. Dès que nous aurons de nouveaux éléments, nous les communiquerons.
Pour lire le manifeste des Insoumis-es
Pour écouter la bande son de l’agression : insoumises.org
Safia Lebdi
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29/01/2008 LE HUBLOT PREND L'EAU

ALERTE !
Le Hublot à Nice torpillé par le Ministère de la Culture ...

Nous, structures et acteurs « culture multimédia », menons depuis 10 ans des projets de création, de recherche et de diffusion artistique, des actions culturelles, pédagogiques et de médiation, avec des publics, en réseau sur des territoires. Nous participons ainsi à fonder des repères dans notre société de l’information et de la connaissance par l’accueil et l’accompagnement d’usages et de pratiques du multimédia relevant de l’intérêt général.

Le ministère de la Culture, sans concertation ni délai, sans fournir un quelconque argumentaire, a fait le choix de son désengagement de la culture multimédia remettant en cause son soutien à plus de 115 lieux en France, aux festivals d'arts numériques et à la création multimédia. Cet acte met devant le fait accompli autant les acteurs que les collectivités, qui elles aussi se sont engagées dans ces politiques.

Les membres de l'UFISC* en région PACA ont pris l'initiative de s’unir à l'ensemble des fédérations d'associations culturelles du spectacle vivant, des arts numériques, des arts plastiques et de l'audiovisuel pour affirmer leur volonté d’être entendus et associés aux « entretiens de Valois » organisés par la Ministre de la Culture et de la Communication.

Ils invitent l'ensemble des associations, compagnies, artistes et publics à venir les rejoindre


LE 1ER FÉVRIER A 10 H DEVANT LA DRAC A AIX EN PROVENCE .

Notre territoire ne compte pas moins de 1800 associations, salariant près de 4800 emplois ETP**. Ces petites et très petites entreprises sont les plus touchées par le mouvement de fond de désengagement de l’Etat et par la baisse des financements du Ministère de la culture.Les Directions Régionales des Affaires Culturelles annoncent des baisses qui vont jusqu’à 100% sur certains programmes.N'ayant à ce jour reçu aucune information officielle et précise sur ces réductions, une délégation de l'UFISC se présentera à la DRAC afin de réclamer le détail des arbitrages budgétaires de notre région et prendre toutes les initiatives nécessaires pour empêcher ces décisions néfastes de désengagement.

Ces équipes, représentatives des 17 000 structures de spectacle vivant de notre pays**, participent pleinement à la dynamique artistique et culturelle. Elles constituent le réseau de création et d'innovation artistique le plus dense sur les territoires urbains et ruraux de notre pays et sont par leur proximité, les premières interlocutrices de toute une population.

Ces équipes artistiques et culturelles constituées en entreprises non développé des outils d’analyse et d’évaluation, de soutien, de mutualisation et de représentation. L’UFISC fédère cet ensemble sur le terrain socio-économique.
Il paraît impossible à un moment crucial de refondation et de transformation accélérée du secteur culturel d’ignorer ces acteurs fondamentaux de la vie culturelle et artistique.

Les « entretiens de Valois » ne peuvent pas s'engager sans nous.
En effet, il serait regrettable, voire dommageable, que le ministère de la Culture et de la Communication s’attache uniquement à débattre, avec des organisations qui rassurent par le poids des institutions publiques ou privées qu'elles représentent en oubliant de convoquer ceux qui au quotidien occupent le terrain auprès de la population et donnent tout son sens à l'action culturelle et artistique.

*L’UFISC (Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles), fédération professionnelle d’employeurs, regroupe onze organisations membres qui réunissent sur l’ensemble du territoire national plus de 1500 équipes artistiques et culturelles agissant dans le domaine des arts vivants (arts de la rue, cirque, musiques actuelles, danse, théâtre…).
www.ufisc.org www.culture-proximite.org
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