La rougna

 

- Dérision - … Jacques Peyrat récompensé le 20/11/99 par une "Marianne d'Or", prix décerné aux maires méritants pour souligner les initiatives communales les plus remarquables (par qui ? la revue " Les élus de la République " ?), pour … sa "commu-nication citoyenne" "reconnue comme une référence en matière de communication de proximité". Mes ricanements les moins chaleureux au Sénateur-Maire de Nice !

- Plaisir - … plaisir de lire, pendant la manifestation du 27/11 contre l'OMC, dans le tract de la Confédération Paysanne : "Nous descendons de nos montagnes et de nos quartiers aujourd'hui parce que nous pensons qu'il est grand temps d'amener un monde plus solidaire, plus humain, plus humble dans sa vision du Vivant, et surtout plus RESOLU quant au droit des humains à garder emprise sur leur vie et à chasser les égaux-plus-égaux-que-d'autres. La résignation est morte, les alliés doivent se trouver."

"Bienvenue à la mafia russe" - "Indigestion de Poutine à Grosny" … plaisir d'avoir exprimé, la veille de Noël, en compagnie de quelques autres, mon dégoût devant l'indécence de la célébration du début de l'Année Russe" à Nice, au moment de l'intensification des exactions russes en Tchétchénie. Un public, nombreux autour de la patinoire d'opérette, a montré, pourtant, qu'il appréciait pas mal les belles pancartes écarlates (réalisées par notre ami G.M.), que nous arborions, au grand dam des vigiles du lieu.

- Ecœurement - (double!) … de lire dans le journal de propagande du maire "Nice Magazine", que nous payons tous et fort cher, qu'un trophée que le sculpteur Arman a accepté de créer, à la demande de Monique Peyrat, honorera "la Femme de l'année". Première attribution de "L'Arman(!) de la femme" le 8 mars (voir Vigipeyrat). Nous savions déjà quelle image de la femmes véhicule M.P., nous qui lisons son inénarrable chronique dans Nice Magazine. Mais quand, dans l'article même qui annonce cette célébration ("On ne célèbre pas assez les femmes" … dixit Arman), l'auteur, Jacques Demestre, nous avertit qu'il n'est "pas la peine de se crêper le chignon pour rafler la mise" car la lauréate a déjà été choisie, soulignant avec légèreté comment il nous perçoit, créatures juste capables de se jalouser jusqu'à offrir ce spectacle que les hommes comme lui adorent, un crêpage de chignon … je cours vomir ! ... Pauvre Arman…

- Révolte - … devant le "faire du social avec prestige", devise de Nice-Présence, présidée par Monique Peyrat. "Vous voulez les misérables secourus" (pour vous faire valoir , en plus !), "je veux la misère supprimée" - V. Hugo.

Quant aux décisions de justice sur l'arrêté anti-mendicité et le referendum sur le dit arrêté … en l'occurrence les perdants, nous, continueront de s'honorer d'avoir lutté contre une mesure de discrimination sociale. D'ailleurs, le combat continue.

Révolte de penser que 1.200.000 hommes et femmes doivent tenter de survivre avec le RMI et que plus de 8 millions d'individus sont considérés sous le seuil de pauvreté. Savez-vous que 60% des chômeurs ne sont pas ou plus indemnisés par les ASSEDIC ? Démocratie et justice sociale … Ca donne à réfléchir, pas vrai ?

- Perplexité - … quand André Giordan, champion du monde de pilou, mais aussi professeur de Didactique des Sciences, se dit en relation avec les groupes dissidents de Nice Nux Vomica et Zou Mai qui l'intéressent, se pose en soutien au Collectif des Diables Bleus et, en même temps participe volontiers aux manifestations organisées par la Ville de Nice, concédant que "bien sûr, de la part de la mairie c'est un peu de la récupération, mais ça ne" le "gêne pas. Du moment que ça fait revivre l'identité niçoise" (voir Babazouk n°3). Au FN aussi, ils sont pour faire revivre l'identité niçoise. Mefi André, l'identité niçoise, ça nous fait mal qu'un Peyrat s'en occupe. Nous on pense qu'on ne parle pas de la même chose par la bouche de Zou Mai et par celle de Peyrat ... Et on le voit bien, ce dernier, essayer d'enfiler les chaussures à bout verni de Jacqou pour se fignoler le costume de son padrino préféré, et soi-disant maire éternel dans le cœur des Niçois, au fur et à mesure qu'on s'approche de 2001.

N. Cardinali

 

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